Une synthèse de la période 1948-1998 (depuis la création de l'Etat d'Israël jusqu'aux accords d'Oslo). La politique israélienne vis-à-vis des Palestiniens s'est dans un premier temps caractérisée par la première approche, en menant une politique de conquête fondée sur l'oppression systématique des Palestiniens et sur une indifférence totale vis-à-vis du droit. Puis, dans un second temps, à partir des années 80, cette politique a commencé à être remise en question, les Israéliens commençant alors à cultiver un rapport ambigu avec la paix et devenant plus pragmatique vis-à-vis des Palestiniens
[...] " L'Intifada se caractérise également par des grèves à répétition dans les territoires occupés. Les Israéliens tentent de forcer les grévistes à travailler, en enfonçant les portes des magasins fermés, et en battant les grévistes dans leur magasin. Ces efforts sont couronnés d'un certain succès, mais la grève surprend tous les Israéliens habitués à une main d'œuvre docile qu'on ne remarque plus. Les grèves des travailleurs ont des effets plus dramatiques sur l'agriculture israélienne : au moment des récoltes et des vendanges, des refus de travailler soudains causent une certaine panique chez les producteurs : on fait appel à des enfants pour que les fruits ne pourrissent pas sur les arbres, et certains producteurs vont jusqu'à proposer des salaires dix fois supérieurs à la norme pour inciter les Palestiniens à travailler. [...]
[...] La politique israélienne vis-à-vis des Palestiniens s'est dans un premier temps caractérisée par la première approche, en menant une politique de conquête fondée sur l'oppression systématique des Palestiniens et sur une indifférence totale vis-à-vis du droit. Puis, dans un second temps, à partir des années 80, cette politique a commencé à être remise en question, les Israéliens commençant alors à cultiver un rapport ambigu avec la paix et devenant plus pragmatique vis-à-vis des Palestiniens. Une politique de conquête au mépris du droit: la première guerre Israëlo- Arabe et la création d'Israël Suite aux accords Sykes-Picot de 1916 entre la France et la Grande- Bretagne, la Palestine était sous mandat britannique depuis la fin de la guerre de 14-18. [...]
[...] Ainsi, du début 1948, à la mi-49, date de la fin de la guerre, plus de 700000 Palestiniens ,sur un million, auront fuit la Palestine réservée par l'ONU aux juifs. Afin de prévenir tout retour éventuel, les Israéliens vont alors raser environ 500 villages en partie ou totalement évacués par les Arabes. Les réfugiés, qui vont s'entasser dans des camps construits à la hâte dans les territoires arabes restants de Palestine, se verront par Israël renier tout droit de retour. [...]
[...] Ainsi, de 1949 à 1967, la situation géopolitique va rester inchangée pour les Palestiniens. Pendant cette période, le nationalisme palestinien va se développer, par opposition au nationalisme arabe, ce que viendra concrétiser la création, en 1964, de l'OLP, l'Organisation de Libération de la Palestine, qui se donne comme objectif dans un premier temps la destruction de l'Etat juif. De 1949 à 1967 : la répression des palestiniens de l'intérieur De 1949 à 1967, la politique des Israéliens vis-à-vis des Palestiniens vivant dans l'Etat juif va se caractériser par un souci de maintien de l'ordre, et une politique officielle d'intégration, démentie par les faits. [...]
[...] Par ailleurs, la politique du gouvernement Likoud de Netannyahou, élu en 1996, fait craindre que le processus de paix n'ait été qu'une parenthèse dans l'attitude israélienne vis-à-vis des Palestiniens. En effet, après avoir signé les accords d'Oslo, l'Etat hébreu a de nouveau renié ses engagements et affirmé son mépris du droit, en refusant de les appliquer, comme il avait refuser d'appliquer les résolutions de l'ONU les accords de Genève de 1949, et les Accords de Camp David concernant l'autonomie limitée des Palestiniens, soit la totalité ou presque de ses accords politiques internationaux. [...]
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