Cours d'histoire décrivant la vie politique française de 1919 à 1931, soit la France politique et l'histoire du lendemain de la Grande guerre à la crise économique. Le cours se divise en trois grandes parties détaillées ci-dessous. Document de huit pages au format Word.
[...] Enfin, Sarraut et Chautemps incarnent plus la France des professions libérales Les socialistes : la SFIO. (SFIO : Section Française de l'Internationale Ouvrière) C'est un parti affaibli par la scission communiste du Congrès de Tours, en 1920, mais qui va très vite remonter ma pente : en 1921, seulement 50000 adhérents, mais en 1925. La remontée rapide est due au réseau d'élus, qui sont en majorité restés à la SFIO au moment du congrès de Tours. L'impact électoral est bien plus fort que leur nombre d'adhérents : 20% des suffrages en 1924 et 28, malgré un parti faible en adhérents. [...]
[...] La principale figure de ce mouvement est Charles Maurras. Né en 1868 en Provence, il est sourd, ne vit que de la lecture et de l'écriture. Il est l'auteur d'un puissant système intellectuel qui a été la principale doctrine politique de la droite. Le point de départ du système maurassien est l'idée de la décadence de la nation, qui lui a été révélée par la défaite de 1870. Maurras met en cause comme source de la décadence la Révolution française, la démocratie et l'individualisme qui la sous-tend. [...]
[...] Il y a 138 élus radicaux, mais seuls 68 s'inscrivent au groupe radical à l'Assemblée : ceux qui n'y siègent pas ont été élus sur des listes communes, et sont donc dans les mêmes groupes. Sur les 616 députés élus sont réellement de droite. Mais dans les élections municipales et cantonales qui suivent, les radicaux maintiennent leur niveau : les droites françaises ont su capter la volonté de consensus de la France profonde, qui reste largement radicalisante et centriste. Il faut élire un nouveau président de la république. Se présente Clemenceau, au sommet de son prestige, mais anticlérical, radical et trop autoritaire. [...]
[...] Est-ce vraiment une France de droite ? Les élections du 16 novembre 1919 sont les premières depuis le printemps 1914. La France sort juste de la guerre : l'état de siège vient d'être levé. Le mode de scrutin, nouveau, est particulier : à la proportionnelle départementale. Des listes se présentent dans chaque département, et les candidats sont répartis de façon proportionnelle dans le département, mais un candidat élu seul est élu automatiquement. La SFIO s'est retirée de l'Union Sacrée et se dirige vers le Congrès de Tours : en pleine radicalisation, il refuse les alliances. [...]
[...] Mais ce programme est enrichi par Jean Jaurès et Léon Blum. Jaurès est l'homme de la synthèse jaurèsienne, synthèse entre république et socialisme : ils ne sont pas en opposition mais en succession : la république jette les bases du socialisme. Second enrichissement doctrinal, amené par Blum après 1920 : il reste dans el même ligne que Jaurès, mais doit agir dans un contexte différent que lui : le PCF est apparu entre temps, qui entend disputer aux socialistes lé référence au socialisme, les socialistes SFIO étant pour eux des " social-traîtres " et des " social-fascistes Blum reproche dons 3 choses aux communistes : ils sont centralisés et non démocratiques, alors que la SFIO est démocratique et admet plusieurs tendances, il leur reproche encore leur conception du pouvoir, avec la dictature du Parti, enfin, il leur reproche le dirigisme soviétique du Komintern : dans l'Internationale socialiste, les décisions sont démocratiques. [...]
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