On peut distinguer trois grandes périodes qui divisent ces quarante-cinq ans : tout d'abord, l'installation de la République au pouvoir de 1870 à 1879, ensuite, son apogée et les crises qui l'ont menacée de 1884 à 1901, et, enfin, le nouveau souffle qu'elle a connu grâce aux radicaux de 1901 à 1914. (...)
[...] Cette affaire va, une fois de plus, diviser la France en opposant les partisans de la République contre ses détracteurs. Ainsi, la France a dû faire face à plusieurs crises qui auraient pu renverser la République. De plus, durant un laps de temps très court se sont succédés de multiples hommes au poste de président de la République, et ne restaient guère longtemps. Par exemple, Jean-Casimir Perier, républicain modéré remplaçant Sadi Carnot (assassiné le 24 juin à Lyon par l'anarchiste italien Caserio) démissionne six mois et dix-huit jours après son élection. [...]
[...] La IIIème République est déclarée. Depuis le régime Bonapartiste, se sont succédés alternativement au pouvoir des hommes avec des idées soit républicaines, soit monarchistes. Cette instabilité est renforcée par la position de l'Assemblée qui est tout d'abord monarchique. Une fois Mac Mahon installé au pouvoir, il organise les élections des membres de la Chambre des Députés et du Sénat, en février et mars 1876. Le vote se prononce largement en faveur des républicains ce qui amène Mac Mahon à choisir un chef de gouvernement républicain. [...]
[...] Ainsi, la IIIème République a eu des débuts très chaotiques. Aussi, de 1879 à 1901, elle va connaître à la fois son heure de gloire, mais aussi le revers de la médaille. A partir de 1879, la IIIème République est véritablement mise en place. C'est avant tout une République opportuniste, dirigée par des républicains modérés dont font partie Léon Gambetta et Jules Ferry (1832-1893). Le suffrage universel est rétabli, mais celui-ci s'étend exclusivement aux hommes de plus de vingt-et-un ans, exceptés les militaires. [...]
[...] Ce dernier propose une loi sur la retraite des ouvriers à 65 ans, qui est adoptée. En revanche, il refuse la grève des cheminots. Poincaré est élu président de la République en 1913. C'est un républicain convaincu, fervent défenseur de la laïcité. Il fixe le service militaire à 3 ans (malgré le désaccord de la CGT (Confédération Générale des Travailleurs) et des socialistes), en vue de la future guerre contre l'Allemagne. En définitive, la IIIème République va s'installer outre ses grandes instabilités et ses débuts plus que tourmentés. [...]
[...] De plus, c'est la République qui est restée le plus longtemps en France jusqu'à présent. Mais malgré son apogée, elle va s'affaiblir et la guerre 14- 18 va finalement marquer sa fin. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture