Après la débâcle contre l'Allemagne, la France est un pays occupé par les nazis. L'économie est pillée, des grandes villes sont bombardées d'abord par les allemands puis par les anglo-américains pour préparer leur débarquement. La puissance de la France de la deuxième guerre mondiale ne ressemble plus en rien à celle d'il y a à peine un demi siècle. La France de la libération n'a plus de pouvoir légal. La France est dirigée depuis septembre 1944 par le GPRF présidé par le général de Gaulle et se compose d'hommes issus de la Résistance. Un référendum est organisé le 21 octobre 1945, deux questions sont posées aux Français : souhaitent-ils une Assemblée Constituante et cette Assemblée doit-elle avoir des pouvoirs limités. En répondant massivement Oui aux deux questions, les français choisissent l'instauration de la IV° République. Il a fallu 10 ans à la France et à l'Europe occidentale pour se reconstruire avec l'aide américaine s'engageant dans la croissance et dans un effort d'union qui prend d'abord un visage économique. Malgré cela, la guerre a mis en place une situation originale : l'apparition de deux blocs contrôlés par deux superpuissances. La France doit-elle être considérée comme la dernière des grandes puissances ou comme la première des moyennes puissances ? Quelle est la place de la France dans ces nouveaux rapports internationaux et quelles orientations spécifiques prend la politique extérieure de la France ?
[...] - forces et faiblesses internes Cependant, malgré une puissance militaire mineure, la France en 45 est du moins un pays où l'ordre est rétabli avec la mise en place du GPRF. Les communistes, puissants, n'ont pas tenté de prendre le pouvoir par la force, à l'heure où la France est parcourue par les convois américains. Du point de vue économique, aux séquelles de l'occupation se sont ajoutés les ravages des récents combats. En 1945, la production industrielle représente 40% de celle de 38. [...]
[...] C - une grande ou moyenne puissance ? - les moyens militaires - forces et faiblesses internes II - La France de la IVe République dans le bloc occidentale A - un climat spécifique : la France dans la guerre froide - la France et le problème allemand - la guerre de Corée - la crise de Suez B - l'intégration atlantique - la dépendance économique - la dépendance militaire C - le choix de l'Europe - des origines aux premières réalisations - réussite et échec de la petite Europe Deux affiches du PCF contre la CED et une affiche en faveur de la CED - vers le marché commun III Le guêpier colonial A - l'affaire d'Indochine B - l'émancipation de l'Afrique française - au Maghreb - en Afrique Noire C - le drame algérien Conclusion Introduction Après la débâcle contre l'Allemagne, la France est un pays occupé par les nazis. [...]
[...] Celle avec les Etats-Unis semble la plus crédible. Cependant les Etats-Unis poussent les Européens à s'organiser eux-mêmes. Bévin et Bidault engagent donc des négociations avec le Bénélux. Cependant l'orientation anti- allemande de ce projet s‘oppose à l'hostilité des Etats-Unis. Ce pacte garantit donc une aide automatique entre les 5 en cas d'agression et définit la politique commune de défense. Cependant des limites apparaissent vite liées aux divergences entre Paris et Londres. C'est pourquoi la France sollicite l'aide américaine. - le pacte atlantique avril 49) Dès la signature du pacte de Bruxelles, Bidault et Bévin avaient engagé des discussions avec le général Marshall afin d'obtenir un engagement américain aux cotés de l'Europe. [...]
[...] Cette importante participation africaine à la vie politique caractérise la IVe république. La Ive république va donc être pour les africains des années d'apprentissage à la vie politique. La faible population d'origine européenne dans ces colonies d'exploitation, l'indisponibilité de l'armée mobilisée en Algérie et le relatif désintérêt des hommes politiques donnant désormais priorité à la construction européenne permettent une évolution relativement pacifique. La loi Defferre adoptée en 1956 sous le gouvernement Guy Mollet, accorde une assez large autonomie aux Territoires africains, qui peuvent désormais élire chacun une assemblée locale appelée elle-même à désigner un Conseil de gouvernement dont le vice-président doit être obligatoirement un Africain. [...]
[...] Etant donné la fragilité économique de la France, les américains n'envisagent pas la libération immédiate des échanges mais exigent une ouverture du cinéma américain - le plan Marshall De retour d'un séjour en Europe, le secrétaire d'Etat Marshall, conscient de l'ampleur de la crise économique dit dans son discours de Harvard qu'il est nécessaire d'envisager une aide supplémentaire sous peine de s'exposer à une dislocation économique, sociale et politique très grave Pour pallier au dollar gap, les pays européens acceptant l'aide doivent établir un programme de reconstruction et créent l'OECE qui symbolise la coupure de l'Europe en 2 blocs. Le plan Marshall milliards de est comme une bouée de sauvetage pour l'économique française. En contre partie l'Economic Cooperation Administration a un droit de contrôle sur la politique économique de la France. [...]
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