Politique extérieure de la France, de 1945 à 1981, sortir de la guerre, décolonisation par la force, sécurité internationale, indépendance nationale, construction européenne
Bien que la Seconde Guerre mondiale ait fait d'elle une puissance moyenne, la France n'a pas renoncé à revendiquer sans relâche une place originale dans le concert diplomatique international. C'est la mission attribuée à la politique extérieure de la France dès la Libération. De nombreux nouveaux enjeux apparaissent en effet dans un monde où l'ordre mondial se trouve modifié par l'entrée dans la Guerre froide. De 1945 à 1981, il s'agit donc, pour des gouvernements à dominante de droite, de trouver des solutions afin d'affirmer le rôle de la France.
[...] - La France se trouve alors associée à la création de la RFA qui ébauche le retour d'une Allemagne unie et puissante sur la scène internationale. C'est un tournant majeur dans la politique extérieure française. IVe République : la France dans le bloc occidental. - Sous la République, la Troisième Force ne peut gouverner le pays que dans l'immobilisme et l'instabilité mais elle s'accorde sur une politique étrangère et coloniale qui, dans un contexte de guerre froide, apparaît comme fondamentale. - Tant sur le plan militaire qu'économique, l'Europe fait l'expérience de la dépendance. [...]
[...] - Cette politique est présentée par les autorités françaises comme une aide au développement. Mais elle est dénoncée par une partie de l'opinion française et africaine comme une forme de néocolonialisme. - De fait, la France cherche à préserver son influence dans ses anciennes colonies. Elle devient ainsi le gendarme de l'Afrique francophone, intervenant par exemple en Centrafrique en Les enjeux de la décolonisation pour conserver une place d'importance sur la scène internationale Les DOM-TOM : un vestige de l'empire colonial - DOM-TOM : de l'Empire ne subsistent que des DOM-TOM, dont les statuts sont très variés. [...]
[...] On peut observer que le maintien de la politique extérieure a même réussi à dépasser les alternances entre la gauche et la droite au pouvoir, ce qui prouve qu'elle satisfait la majorité de la France et a fait ses preuves. [...]
[...] - Mais ce fiasco révèle la faiblesse de Londres et de Paris quand elles n'ont pas le soutien des Américains De Gaulle garant d'une politique extérieure bien définie : l'ambition de l'indépendance nationale ( La politique extérieure de de Gaulle est en totale rupture avec celle de la République. Il est en effet très attaché à l'indépendance française et à la grandeur du pays. Le développement d'une défense autonome - Les ambitions de de Gaulle nécessitent également un outil militaire crédible et moderne. - De Gaulle accélère la construction d'une force nucléaire de dissuasion. La première bombe A explose en 1960 dans le Sahara et la première bombe H en 1968 à Mururoa. - L'indépendance est en effet basée sur la possession de l'arme nucléaire. [...]
[...] La politique de dissuasion nucléaire est maintenue. Sous Giscard d'Estaing - Sur le plan extérieur, VGE souhaite donner de la France une image moins arrogante. Il veut faire partager sa conception plus mondialiste et dépassionner les relations internationales. - Malgré ce changement de style sa politique étrangère n'infléchit pas les grandes orientations de la République : c'est particulièrement le cas dans le domaine de la défense. Il est persuadé qu'il faut se maintenir en dehors de tout système qui priverait la France de la maîtrise de sa sécurité. [...]
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