La politique étrangère de la France de 1871 à 1914

Résumé du document

La guerre de 1870 a provoqué la mort de 140 000 soldats, de 40 000 civils et la perte de l'Alsace-Lorraine (perte d'un territoire de plus d'un million et demi d'habitants). La Commune qui a connu la guerre a coûté neuf milliards de francs à l'époque et la France a perdu sa place en Europe. Elle devient une petite puissance. Pour les Français cela va être difficile.

Cependant les forces vives du pays n'ont pas été atteintes et le redressement sera rapide comme le montre la réussite des emprunts. C'est finalement l'Allemagne qui va donc se sentir menacée. Les Français veulent toujours préparer la revanche. Il sait qu'en enlevant l'Allemagne et la Lorraine, la France restera toujours un pays ennemi. Toute la politique de Bismarck sera d'empêcher la France de préparer une nouvelle guerre (...)

Extraits

[...] De plus les gouvernements vont essayer de contrôler cette armée. Les milieux conservateurs de droit vont être mécontents suite à la loi de 1899 : elle va réduire le service militaire à trois ans mais il n'y a plus d'exemption ; il va y avoir un divorce avec la nation (élite) et l'armée. Plus antimilitarisme va continuer par l'effet qu'a l'école les instituteurs sont gagés par le pacifisme. L'armée va avoir certaines mesures, limiter sa place dans l'appareil de l'état et le militaires le prennent très mal. [...]

[...] Le général Bismarck inquiète encore plus les Allemands, la dessus se greffe l'affaire du commissaire Lorrain, les réservistes sont donc appelés et de nouvelles lois militaires sont appelées et surtout Bismarck va créer un second système diplomatique. Ce second système diplomatique a aussi toujours l'Allemagne, la Russie et l'Autriche-Hongrie mais l'Autriche-Hongrie va devenir l'allié privilégié de l'Allemagne. Il y a aussi le rajout de l'Italie. Pourquoi ? Car elle est mécontente de la France qui a installé, un protectorat sur la Tunisie mais aussi parce que les français attaquent les produits italiens. Résultat pour la France : elle est encore plus isolée qu'auparavant. C'est toujours Bismarck qui est à la tête de l'empire allemand. [...]

[...] Problème avec l'Afrique occidentale, problème de la crise de Fachoda. C'est Delcassé qui va régler le tout et la France va abandonner Fachoda. Si on apaiser la tension coloniale, la France pourrait se rapprocher militairement de la France. L'Allemagne commence à inquiéter le Royaume-Uni. En effet Guillaume II développe une flotte de guerre. Un rapproche se fait sentir, c'est donc la signature, le 8 avril 1804, de l'entente cordiale. On règle les conflits coloniaux de façon pacifique, ce n'est donc pas une alliance militaire. [...]

[...] La rupture de l'isolement français (1890-1904) En mars 1890, Bismarck démissionne car il est en désaccord avec le nouvel empereur Guillaume II. Les français vont en profiter pour tenter de casser cet isolement. Ils vont appuyer sur le point le plus faible de l'Alliance : la Russie. A. L'alliance franco-russe Avec le départ de Bismarck le gouvernement allemand abandonne le traité de Contre-assurance avec la Russie. Pour l'Allemagne ce qui est prioritaire c'est l'alliance entre l'Autriche et la Hongrie également les allemands sont persuadés que les russes ne vont jamais s'allier avec une France républicaine. [...]

[...] Si la Russie est attaquée par l'Allemagne ou l'Autriche la France viens l'aider et l'inverse aussi. Conséquence : renverse l'équilibre européen et la France n'est plus seule. Cependant en France ont est très enthousiaste, grâce au ministre Théophile Delcassé. Au même moment dans le jeu diplomatique d'autres changements ont lieu. B. La période d'apaisement dans les années 1890 La détente avec l'Allemagne est liée à des événements de politique intérieure française. Après l'affaire Boulanger, la fièvre nationaliste va tomber en France. [...]