Né le 22 novembre 1890, mort le 9 novembre 1970, de Gaulle a été pendant la guerre le chef de la France libre, s'opposant au Régime de Vichy de Pétain. C'est un homme autoritaire, qui s'occupera des affaires étrangères avec une ligne de conduite stricte : ne pas faire de concessions. La politique étrangère de De Gaulle s'inscrit dans l'Histoire de France comme une lutte pour retrouver son statut d'avant-guerre et l'indépendance nationale.
Cela commence dès août 1943, mois pendant lequel le Général voulut réviser les accords Darlan-Clark de novembre 1942, qui mettaient la France dans une situation de subordination totale vis-à-vis des États-Unis. Il n'y eu pas de suite à la demande de révision du général et celui-ci décida en 1944 de faire comme si les accords n'existaient pas. Il affirma dès lors sa volonté de souveraineté nationale.
Dans quelle mesure le Général de Gaulle a-t-il œuvré pour le relèvement international et l'indépendance de la France, durant son mandat en tant que Président du gouvernement provisoire de la République française ?
[...] Malgré les relations parfois tendues entre les Alliés, la GB sait qu'une France puissante serait son seul Allié en Europe au vu de l'avenir qui se dessine, DG parvient ainsi à se faire une place au sein de la communauté internationale et à redonner à la France son statut de puissance. Biliographie La vision du monde chez Charles de Gaulle [Texte imprimé] : 1905-18 juin 1940 Renoux, Nathalie/ [s.n.] / 1993 De Gaulle en son siècle. Tome L'Europe [Texte imprimé] : actes des journées internationales tenues à . Paris, 19-24 novembre 1990 Institut Charles de Gaulle. [...]
[...] On décide donc de la démilitarisation, de l'épuration et des réparations. Cette décision doit cependant être soumise à la Commission de contrôle où le général compte bien faire valoir ses positions. C'est là qu'intervient le compromis financier que nous avons évoqué précédemment, s'il veut une aide, le gouvernement français doit accepter une administration centrale en Allemagne. De Gaulle se voit dans l'obligation d'accepter, mais pose la condition que les pouvoirs de cette administration ne s'étendent pas à la Ruhr et à la Rhénanie. [...]
[...] III) Le temps des concessions La dépendance financière vis-à-vis des États-Unis L'illusion d'être une grande puissance indépendante se ternit dès lors que l'on en vient à l'argent, en effet DG à besoin des États unis pour restaurer la prospérité économique et financière de la France. Elle manque de dollars et c'est la seule monnaie valable pour les échanges depuis les accords de Bretton Woods. Il a donc besoin de l'aide des États-Unis pour acheter des matières premières et des biens d'équipement, autrement dit la reconstruction de la France se fera grâce au dollar américain. [...]
[...] Le 10 décembre est signé un traité d'alliance et d'assistance mutuelle franco-soviétique, acte renforça l'autorité de DG en matière de politique extérieure, ce qui n'avait pas été toujours le cas lors des confrontations avec l'Angleterre et les États-Unis. L'absence aux conférences de paix DG ne parvient cependant pas à dresser un bilan positif vis-à-vis de sa politique à l'Est, elle n'a pas suffi pour que Roosevelt accepte d'inviter le général à la conférence de Yalta le 5 février 1945. Staline et Churchill étaient cependant disposés à le faire. Churchill voyait en effet l'intérêt des Britanniques à la restauration de la France en tant que puissance. [...]
[...] mais qui s'impose comme une réalité Le 3 juin le Comité français de libération nationale (CFLN) prend le nom de Gouvernement Provisoire de la République française (GPRF), dont le Général de Gaulle est président. Roosevelt se méfie de l'autoritarisme de De Gaulle et aurait préféré un gouvernement militaire interallié, il se résigne cependant face à l'enthousiasme de la France lors de l'arrivée du général à Paris. Ce n'est donc que le 23 octobre que Washington, Londres et Moscou reconnurent ensemble le Gouvernement Provisoire. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture