Jean-Baptiste Colbert est le principal collaborateur de Louis XIV, il est discret et dévoué au Roi. En 1661, il est nommé surintendant des Finances et en 1665 contrôleur général des finances, c'est-à-dire qu'il sera ministre du budget, ministre des finances et ministre de l'économie. En 1668 il devient secrétaire d'Etat à la maison du Roi. Ainsi grâce à Colbert, à partir de 1661, les revenus de l'Etat vont augmenter.
Entre 1667 et 1668, la France est en guerre contre l'Espagne : c'est la guerre de Dévolution . Or c'est justement en 1668, lorsque Louis XIV et la France sortent de cette guerre, que Marc' Antonio Giustiniani, ambassadeur de la République de Venise auprès de la Cour de France envoie à son Excellence de Venise une lettre sur la politique économique de Colbert. Cette dernière est basée sur une campagne d'information permanente et non sur des spéculations. « Son but est de rendre le pays entier supérieur à tout autre » Pour arriver à ses fins, il développe le protectionnisme, et en parallèle augmente l'exportation et la production intérieure. Pour finir il accroît également le commerce maritime et les colonies françaises.
[...] Édition Hachette Littératures, collection Pluriel Histoire p. Le 17 septembre 1665, Philippe IV (roi d'Espagne) meurt. Son fils Charles II hérite du trône. Le 14 juillet 1667 l'Espagne déclare la guerre à la France. Historien français, né en 1921 et décédé en 1984, spécialiste de l'Histoire de France à l'époque moderne. [...]
[...] Petit bibliothèque Payot p. BELY, Lucien, La France Moderne (1498-1789). PUF p. CORNETTE, Joël, Chronique du règne de Louis XIV. Sédes p. BIZIERE, Jean-Maurice, SOLE, Jacques, Dictionnaires des biographies. Tome 3. La France Moderne (1483-1815). Armand Colin, coll. Cursus p. MALET, ISAAC, Histoire 2. L'Age Classique 1492-1789. [...]
[...] Il s'agit du premier instrument de la politique de Colbert en matière de commerce intérieur, extérieur et des industries Le commerce extérieur A l'extérieur, Colbert voulait que la France maîtrise l'ensemble de son commerce. Or pour l'instant la Hollande est le grand routier des mers, ainsi Amsterdam apparaît, selon les termes de Colbert, comme l'entrepôt de toutes les denrées du monde. Les Hollandais sont les maîtres du marché, les maîtres des prix. De plus, le courant commercial ce fait jusque dans les années 1650, presque à sens unique en leur faveur. [...]
[...] Cela doit faciliter le commerce et l'installation de colons européens pour les peupler. C'est l'extension du commerce avec l'outre-mer, mais également la première tentative en vue d'établir des grandes compagnies de stature comparable à celles hollandaises et anglaises. Ainsi l'intérêt de Colbert est de ruiner ce commerce tellement important pour les Anglais et les Hollandais. La Compagnie des Indes orientales reçoit du roi le monopole du commerce et de la navigation dans les mers d'Orient, pour une durée de 50 ans. [...]
[...] C'est l'ébauche d'un marché national. III. Le commerce maritime et les colonies 1. Le commerce maritime L'Espagne, le Portugal, l'Angleterre et la Hollande sont en large avance sur la France, au niveau du commerce maritime, qui était absorbé par des guerres et tournée vers le continent. De ce fait, Colbert reprend l'idée de la colonisation de Madagascar. Colbert est ulcéré de voir le tarif entre les Antilles françaises et la métropole accaparée par la Hollande, pour la plus grande partie. [...]
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