Le problème des réparations est réglé par le traité de Versailles, mais ne fixe pas le montant, il s'agit seulement d'un principe : le montant devra être proportionnel aux dégâts. Des réunions, de longs débats se succèdent jusqu'en mai 1921, où la somme est fixée : 133 milliards de francs or (de 1914) ou 33 milliards de marks or. La somme est payable en 26 annuités. La répartition est la suivante : 52% à la France, 22% au Royaume-Uni, 10% à l'Italie, 8% à la Belgique.
Dès novembre 1921, le gouvernement allemand demande un moratoire (délai). Rathenau obtient le soutien du gouvernement britannique, l'économie allemande étant essentielle pour l'économie européenne.
Cela débouche sur la conférence de Cannes, où Lloyd George et le gouvernement français d'Aristide Briand signent un compromis. Suite à cela, le gouvernement est contraint à la démission, Briand est renversé par la chambre des députés.
[...] La limite nord posait un problème, car la frontière belge n'était pas protégée. Le coût aurait été encore plus grand, et surtout depuis 1921, il existait un traité d'alliance militaire avec la Belgique. BILLARD Yves, Les politiques de défense, de sécurité et les relations internationales. Cours de Master 1 Histoire moderne et contemporaine, spécialité Histoire militaire, défense et politique de sécurité, Université Paul Valéry Montpellier III BILLARD Yves, Le monde de 1914 à 1945, Ellipses, Paris DUROSELLE Jean-Baptiste, Histoire des relations internationales de 1919 à 1945, Armand Colin, Paris, 2OO1 (12ème édition). [...]
[...] La proposition n'est pas acceptée, remise à plus tard. Cependant, les deux pays se mettent d'accord sur une entente internationale avec un traité de commerce franco-allemand Le plan Young Le plan Young (août 1929) aménage à nouveau les réparations avec la fixation de 59 annuités. Il prévoit la titrisation : la France possède des créances qui peuvent être vendues à n'importe quelle personne privée, banque Elle peut vendre rapidement et les cessations de paiements ne seraient pas subies. C'est un accord gagnant-gagnant La ratification du plan Young s'accompagne d'un accord sur l'occupation. [...]
[...] Ce chiffre tombe à à la fin des années 1930. IV. La ligne Maginot 1. Conception L'idée d'une ligne de défense fortifiée apparaît dès 1922. Une opposition s'engage entre Pétain (pour) et Foch (contre). Finalement, le point de vue de Pétain l'emporte. Une commission est créée, dont la présidence est confiée à André Maginot. En 1925, la commission est en mesure d'étudier la faisabilité du projet. Nous sommes dans le pire moment de la crise financière. Le rapport est donc assez réticent. [...]
[...] Le premier poste de dépense concerne les soldes, alors que l'achat d'armes nouvelles ne représente que 12%. En 1929, un nouveau modèle de fusil mitrailleur est utilisé. Il avait été conçu en 1924. Mais c'est une époque où l'on faisait des économies de munitions : les soldats s'entraînaient à blanc. Les manœuvres quant à elles étaient rares (coût économique important). Le 26 avril 1930, le rapport du général Weygand déclare : l'armée française n'est qu'une façade coûteuse et impropre à la guerre La marine Il s'agit d'un monde heureux grâce aux plafonds accordés lors de la conférence de Washington. [...]
[...] Le préambule indiquait la définition de la loi : l'objet est d'assurer la protection des frontières et la défense des territoires d'outre-mer L'article 1 indiquait : l'organisation militaire a pour objet essentiel la sauvegarde de l'intégrité du territoire national La loi prévoit une organisation strictement défensive, un arbitrage. La France ne déclare la guerre à aucun peuple et se préoccupe seulement de maintenir intactes ses frontières Les armements à l'heure de la pénurie En 1927, le budget militaire s'élève à 9 milliards pour les ministères de la guerre et de la marine. En 1932, il est de 13.5 milliards (mais il faut tenir compte de la hausse des prix). [...]
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