Voici une dissertation en trois parties qui propose une démonstration sur les origines de la mutation que connait la condition féminine. Ainsi on remarque que répression et émancipation s'associent et dessinent la situation des femmes durant le long XIXème siècle.
[...] Pourtant dès 1830, à l'aube de la période révolutionnaire, les femmes se font entendre, et l'industrialisation amène un nouveau modèle de la femme : l'ouvrière. Après le silence imposé par la Restauration, les révolutions du XIXème siècle permettent à des femmes de reprendre une parole revendicatrice. Elles sont présentes lors de Trois Glorieuses ( juillet 1830) sur les barricades : le premier drapeau tricolore apparait sur une d'elle, brandi par Clara LEVIEUX. Des femmes savent mettre à profit l'espace de liberté que crée la Charte révisée : elles ont recours à des pétitions adressées à la Chambre et demandent le rétablissement de la liberté de la presse. [...]
[...] Cela porte parfois ces fruits notamment avec le succès de la grève des Ovalistes de Lyon en 1869 pour l'obtention de la journée de dix heures mais l'inégalité des salaires demeure flagrante. Les deux révolutions du XIXème donne l'espoir de régimes accordant plus de libertés en vain. Les femmes s'émancipent par leurs propres moyens : presse, clubs alors que pourtant la société les prive d'instruction publique. L'industrialisation amène l'ouvrière qui offre aux féministes une nouvelle bataille : celle de la défense de leurs droits au travail. A l'aube de la IIIème République, une nouvelle ère se dessine pour les femmes. Ce nouveau régime n'en est pas moins le facteur. [...]
[...] Sa folie est causée par son équilibre instable du à la puberté, aux menstruations, aux grossesses et à la ménopause. Le grand responsable de l'hystérie féminine est son utérus baladeur, capable d'émigrer jusqu'au cerveau Il n'existe aucun remède, il faut entourer la femme de garde fous et du travail intellectuel. De plus, le Code Civil, élaboré entre 1800 et 1804 par la volonté de Napoléon Bonaparte rend le mariage régi par la loi et soluble. Néanmoins le divorce est supprimé dès 1816. [...]
[...] Enfin la conquête de nouveaux métiers pour les femmes renchérit la demande de réformes. Les infirmières sont formées dans une école comme celle de Salpêtrière en 1907. Et pour les vendeuses, la loi des sièges de 1900 leur donne un temps de repos assis obligatoire. Le secteur tertiaire se féminise avec les employées de bureau. La Belle époque du féminisme traduit une émancipation des femmes grâce à l'accès à l'enseignement qui leur a permis une prise de conscience de l'oppression féminine. [...]
[...] Le féminisme voit le jour, il est considéré comme une prise de conscience individuelle et collective de l'oppression spécifique des femmes, accompagnée de la volonté d'instaurer l'égalité des sexes dans des domaines à plus ou moins longue échéance. La première féministe française à se faire connaitre est Hubertine Auclert (1848-1914). Deux courants de féminisme se bâtissent : le réformisme, majoritaire est pour l'amélioration de la condition féminine et la modification de son statut juridique. Le radicalisme est plutôt avant-gardiste, il est pour l'égalité totale et la transformation des rapports de sexe. [...]
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