En 1917 un mouvement révolutionnaire s'allie avec le parti Bolchevik, dirigé par Lénine. Leur objectif commun est de renverser le régime du tsar et d'imposer le partit Bolchevik au pouvoir. C'est effectivement ce qui se passe en février 1918, durant celles que l'on appelle aujourd'hui les cinq journées révolutionnaires de Petrograd. Le parti Bolchevik devient alors le parti communiste. Bien qu'il soit minoritaire à ce moment, il désire dominer l'ensemble du pouvoir et donc imposer un régime totalitaire. La réaction de ses opposants (paysans, bourgeois, etc) est très agressive, mais aussi violemment réprimandée. C'est le début de la guerre civile qui prendra fin en 1921, par la victoire des communistes. Elle laissa derrière elle plus de dix millions de morts et permet à Lénine, en 1922, de fonder l'URSS dont il devient le premier dirigeant.
[...] Werth, Etre communiste en URSS sous Staline, Gallimard/Juillard 1981 Joseph Vissationovitch est né dans une famille modeste en Géorgie en 1879. Il devient rapidement un agitateur public. Arrêté et exilé à plusieurs reprises, il s'échappe et part au Caucase où il organisera des cambriolages au profit du parti. Il est poussé par le désir de s'élever et de se venger d'une société où il est né trop bas. Il rencontre Lénine pour la première fois en 1905. Il publiera en 1913 un article portant sur le Marxisme et la question nationale qu'il signera "Staline" (l'Homme d'acier). [...]
[...] La planification représente l'étatisation totale de toute l'économie du pays ainsi que de ses moyens de productions, agricoles et industriels. Le mot d'ordre donné à cette époque veut favoriser le développement de l'industrie lourde au dépend de l'agriculture. La collectivisation des terres Afin de mettre sous contrôle l'ensemble de la production agricole, le Gosplan (organe principal dans la direction du plan) prévoit de regrouper les paysans en coopératives (sovkhozes) ou de les engager comme fonctionnaires dans des fermes d'état (kolkhozes). [...]
[...] En quoi consiste le travail à l'intérieur d'une cellule? Question doc.1: Que peut-on déduire en observant la zone des poches de résistance et les emplacements des camps? Question doc2: L'évolution des kolkhozes et sovkhozes correspond-elle avec celle voulue par la planification? Question source La classe paysanne est-elle considérée comme alliée ou ennemie du pouvoir Stalinien? Question sources1,2 et Par quels moyens Staline a-t-il assuré sa suprématie? Question source Qu'évoque pour vous cette photo? Qu'illustre-t-elle? [...]
[...] Le bilan social de cette industrialisation est gigantesque. L'URSS comptait en millions d'ouvriers: ce chiffre grimpa jusqu'à 38 millions dès 1933. L'exode du milieu rural vers les villes s'accompagne d'une crise du logement très dure. Le nombre de logements, déjà faible, diminue encore du fait des destructions provoquées par la guerre civile. Tous ces facteurs contribuent à faire baisser le niveau de vie de presque aussi bas que celui des années qui suivirent la guerre. Un grand déséquilibre se créée, notamment à l'intérieur de la classe ouvrière, car les rémunérations sont attribuées suivant le travail accompli, et vont de 80 à 2000 roubles par mois. [...]
[...] Malheureusement les administrations régionales, devant établir la liste des paysans riches à déporter ont fréquemment inclus des paysans moyens. Ainsi, sur les 15% des paysans déportés ne se trouvent, en réalité, que de koulaks. Le bilan de la collectivisation touche principalement deux points: Le premier est d'ordre social et économique. En effet, la presque totalité de la population paysanne doit s'exiler. Les familles qui ont quitté leur village pour rejoindre un kolkhoze ne retrouveront jamais leur terre d'origine. Leurs racines ont donc été complètement coupées. [...]
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