Après la Seconde Guerre mondiale, le monde connaît une phase de forte croissance de la production et de la consommation appelée les Trente Glorieuses, qui profite prioritairement aux PDEM. Au milieu des années soixante-dix, la forte augmentation des prix du pétrole décidée par l'OPEP ouvre une période de crise. Elle affecte d'abord les pays industrialisés, mais se répercute à l'ensemble du monde (...)
[...] Nombreux sont ceux qui restent des années sans aucune sécurité de l'emploi, qui tentent de cumuler plusieurs activités pour parvenir à un revenu décent, voire qui renoncent à trouver un travail Une société à deux vitesses se met en place Elle oppose les exclus à ceux qui ont du travail et dont les revenus se maintiennent ou augmentent comme les profits boursiers. Les écarts sociaux se creusent. Au Royaume-Uni, un quart des ménages est au-dessous du seuil de pauvreté ; on compte aux USA 30 millions de pauvres. Partout les coûts sociaux de la crise augmentent et l'on tend à les restreindre. [...]
[...] Doit-il se contenter d'accompagner les effets de la mondialisation ? Cette mutation pose aussi la question du développement : l'essor fragile de quelques NPI pourra-t-il être généralisé à l'ensemble du tiers monde ? [...]
[...] L'État providence est remis en question dans les PDEM Risque de déstabilisation Cette situation provoque amertume, désillusion et parfois explosion de violence, en particulier dans la jeunesse des banlieues. Le modèle social de l'après-guerre, qui devait permettre une amélioration du niveau de vie pour tous, est remis en cause dans les pays industrialisés. La montée de l'exclusion représente une menace pour la stabilité politique et la démocratie. L'abstention, le refuge dans le vote protestataire (d'extrême droite dans certains pays), témoignent d'un désarroi des sociétés d'autant plus grand que les remèdes proposés ne permettent pas de résoudre l'ensemble des difficultés. [...]
[...] Il impose parfois des politiques draconiennes de réduction des dépenses. La crise marque donc bien une profonde mutation de l'économie qui se modernise, se mondialise et se libéralise. III - Les aspects sociaux de la crise La mondialisation et les nouvelles technologies se répercutent dans les modes de vie. En témoignent l'essor du tourisme international, l'accès à une information mondiale, les nouveaux équipements des ménages (ordinateurs). Mais la crise fragilise les sociétés qui la subissent Un nouveau rapport au travail s'établit De nouveaux métiers apparaissent dans le secteur tertiaire, qui se développe sans compenser le recul de l'emploi industriel. [...]
[...] Les situations nationales sont cependant différentes : il est moins fort au Japon et aux États-Unis depuis 1983 qu'en Europe, plus faible au Royaume-Uni qu'en France. Encore faut-il appréhender les chiffres avec prudence en raison des différences d'évaluation entre les pays. La crise remet donc principalement en cause la croissance et le plein emploi dans les PDEM. Elle est une rupture avec les bases de la croissance des Trente Glorieuses et provoque une évolution du système économique mondial. II - Les transformations du système économique mondial 1. [...]
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