Le problème paysan est si grave en 1917 qu'on ne peut l'ignorer : il concerne 90 millions de personnes sur les 160 millions d'habitants de la Russie. C'est seulement dans les années 1960 que la population urbaine dépasse la population rurale. L'enjeu de la politique du pouvoir est triple : sort des masses, orientation de l'économie (qui dépend des campagnes), avenir du régime.
Les orientations entre les deux guerres ont été déterminantes et expliquent en grande partie les problèmes des années 1980.
[...] Les paysans et le pouvoir communiste de 1917 aux années La révolution au village 1. La situation à la veille de la révolution 2. Du communisme de guerre à la NEP 3. Une révolution culturelle 2. La politique stalinienne 1. Le choc de la collectivisation 1. Une paysannerie traumatisée 2. Le statut de l'Artel 2. L'épreuve de la guerre 3. De la difficulté des réformes 1. Khrouchtchev 1. Premières mesures (septembre 1953) 2. [...]
[...] Il faut importer massivement des céréales, surtout américaines. Le secteur agricole bénéficie pourtant d'investissements importants (jusqu'à 25% des investissements totaux) depuis 1965. Une nouvelle politique est suivie après l'échec du programme de Khrouchtchev. On prend des mesures incitatives comme la résolution du 26 mars 1965 : le Comité Central arrondit sa tutelle sur les kolkhozes. Cependant, l'exode rural continue, ce qui entraîne des pénuries de main d'oeuvre dans certaines exploitations collectives. La politique d'investissement de Brejnev Le secteur agricole devient une priorité. [...]
[...] C'est le retour des koulaks. Toutes ces concessions font rapidement sentir leurs effets. À partir de 1924, la production est dans l'ensemble supérieure à celle d'avant-guerre. Ces améliorations sont surtout le fait des paysans qui ont trouvé dans la NEP les conditions de l'enrichissement; possédant 25% des machines agricoles, ils produisent en du blé commercialisé. Inversement, le nombre des paysans pauvres s'est accru. La NEP a cristallisé les inégalités sociales du monde rural. Le morcellement des exploitations entraîne un mauvais approvisionnement; il y a encore 85% d'auto-consommation. [...]
[...] On fait un effort de motorisation avec le IIe Plan (1933-1937).La révolution culturelle se durcit, l'école est obligatoire de 8 à 11 ans, on développe l'alphabétisation des adultes par les cours du soir et dans l'armée. Il existe une méfiance à l'égard des paysans, dont le travail est mal considéré. Le monde des campagnes est marqué par l'exode rural, dès que les jeunes ont un diplôme. Mais cet exode rural fournit une main d'oeuvre abondante pour l'industrialisation des années 1930. L'épreuve de la guerre (1941-1945) C'est la guerre et tout ce que cela suppose de destructions . La guerre fait 20 millions de victimes, civiles et militaires. [...]
[...] Les sovkhozes ont longtemps été considérés comme la forme supérieure de l'agriculture socialiste. Exploitations individuelles auxiliaires : elles sont le seul vestige de l'exploitation privée, constituées de lopins (dvor) de 0,5 hectare au maximum. Le lopin individuel est accordé en usufruit aux kolkhoziens depuis 1935; il absorbe une grande partie du potentiel de travail. Ces exploitations représentent de la surface agricole utile, mais 22% du lait des légumes, des oeufs, de la viande, et 42% des fruits. Ce secteur privé est toléré par le régime dans la mesure où son apport est vital pour l'approvisionnement de la population (ventes à l'État, auto-consommation et marché libre). [...]
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