Les paysans vivaient très précairement au XVIIIe siècle et ne bénéficiaient que de techniques très rudimentaires pour les mises en culture. Sur le plan politique, ils étaient ignorés, malgré leur nombre très important et leur rôle dans l'économie du pays. Mais leur situation a évolué au long du XVIIIe siècle. Nous allons l'analyser en trois parties (La France, un pays rural, L'organisation de la société rurale et Les paysans défavorisés sous la monarchie)
[...] Tout d'abord, les paysans sont défavorisés vis-à-vis de l'impôt. Alors que le clergé ne paye qu'une somme qu'il choisit, et qui est appelée le don gratuit, et que les Nobles sont exempts d'impôts, ils payent l'impôt du sang le tiers état doit payer et des impôts et des impôts aux deux ordres précédemment cités. En effet, en plus des impôts royaux, comme la Gabelle, ou impôt sur le sel, le tiers état doit payer la dîme, au clergé, puis tous les impôts nobiliaires, ou droits seigneuriaux. [...]
[...] Nous allons maintenant parler de l'organisation de la société rurale pendant l'ancien régime et de l'évolution qu'elle a connue au long du XVIIIe siècle. La société rurale est divisée de façon hiérarchique : au plus haut, les laboureurs, ceux qui possèdent des terres et emploient des personnes, vivent bien plus aisément que les cerfs, qui occupent le plus bas des échelons. Ces derniers tendent à disparaître, plus qu'un million de serfs au milieu du siècle, et cela va être déterminant : les paysans ne dépendent plus, ou en tout cas beaucoup moins, d'une puissance supérieure. [...]
[...] Mais leur situation a évolué au long du XVIIIe siècle. Nous allons l'analyser en trois parties (La France, un pays rural, L'organisation de la société rurale et Les paysans défavorisés sous la monarchie) Les paysans, écrasante majorité de la population française, mais aussi dans le monde, sont pourtant ignorés. Nous allons étudier leur démographie ainsi que leur placement. En France, au milieu du 18e siècle, sur une population totale de 27milions d'habitants, environ 20 millions sont ruraux, et la grande majorité de ces derniers sont des paysans des revenus nationaux proviennent de la campagne et l'argent est la plupart des cas placé dans la terre, qui, malgré une rentabilité plus basse que d'autres activités, apporte sécurité et prestige : elle permet l'ascension sociale. [...]
[...] Leur rôle a donc été capital dans les années précédant la chute de la monarchie, puis lors des Etats généraux et de la nuit du 4 août 1789. Nonobstant, il n'aura pas fallu attendre cette dernière pour que les paysans obtiennent des réformes quant à leur dépendance vis-à-vis des seigneurs. Est-ce que si les nobles et le clergé avaient prêté ouïe aux demandes des paysans comme cela s'est fait en Angleterre, la monarchie aurait été préservée ? Bibliographie - La terre et les paysans, productions et exploitations agricoles au XVIIe et XVIIIe siècle en France et en Angleterre. [...]
[...] Un processus est donc en marche visant l'indépendance des paysans, et va aboutir la nuit du 4 août 1789, lors de l'abolition des privilèges. Mais pourtant, malgré cet apparent gain de liberté, d'autres règles asservissent les paysans, cette fois plus horizontalement, mais verticalement: les liens communautaires qui sont une sorte de servitude collective. Les paysans ayant généralement des petites parcelles, ils doivent s'assembler pour être plus productifs, organiser des pâturages sous peine de sanctions juridiques. Le petit paysan n'a donc aucun pouvoir de décision : il ne peut planter autre chose que ce qui l'est dans le reste de la collectivité, ne peut enclore sa parcelle . [...]
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