Histoire, dissertation, Second Empire, Napoléon III, Napoléon Bonaparte, République, provinces, campagnes, ville, Coup d'Etat, Marx, Paris, 2 décembre 1851, politique, métropole, modernisation, modernité, chemins de fer, égouts, empire colonial, haussmannien, hégémonie, commune, administration, critique, Jules Ferry, Emile Zola, peuple, empereur, IIIe République, Baudelaire, procès
Paris sort en effet d'une longue période de séditions, qui ont fait beaucoup de victimes. Les régimes ont changé au gré des barricades parisiennes (1789, 1815, 1830, 1848). L'histoire politique française est donc dans la première moitié du XIXe siècle largement parisienne. Dès lors, l'avènement de Napoléon III le 2 décembre 1851 marque-t-il la fin d'une histoire politique éminemment parisienne dans la France du XIXe siècle ?
[...] Paris, une simple vitrine du Second Empire ? Le Second Empire, une révolution contre Paris ? L'Empire se construit malgré Paris L'élection présidentielle du 10 décembre 1848 - 10 décembre 1848. Ce vote n'est pas anodin : s'il se présente au nom de la République, Louis-Napoléon Bonaparte cristallise déjà la nostalgie de l'Empire. - Louis-Napoléon Bonaparte est massivement élu par les provinces, et récolte peu de voix à Paris. On peut y voir un vote d'agacement des provinces : elles ont subi trois révolutions parisiennes ( 1848). [...]
[...] Or, c'est à Paris que se décide le sort politique de la France. Bismarck exige de traiter avec un gouvernement officiel et engage donc la France à se doter d'institutions Gambetta proclame à Paris la IIIe République. - Napoléon III a abdiqué en faveur de son fils ; ce n'est pas la continuité dynastique qui l'emporte, mais la décision politique d'urgence prise à Paris. La Commune en 1871 - En 1871, la Commune est encore une révolte parisienne. Elle voit renaître les clubs caractéristiques de la vie parisienne au début de la IIe République. [...]
[...] - Mise en tension du sujet : Or, à partir de juin 1848, le parti de l'Ordre rompt avec la politique libérale de février 48. L'élection de Louis Napoléon Bonaparte à la présidence de la République en décembre semble confirmer ce tournant. En décembre 51, le Coup d'État est accompagné d'une promesse d'un retour à l'ordre (pour Napoléon, il s'agit d'apaiser le pays, ce n'est qu'après que « la liberté couronnera l'édifice »). Le IInd Empire s'inscrit donc en opposition avec la tradition insurrectionnelle parisienne. D'ailleurs, l'Empereur très impopulaire à Paris, est plébiscité par les provinces et par les campagnes. [...]
[...] Le lieu des attentats manqués - Pour Fureix, le XIXe siècle est le « siècle des possibles ». Or, cette formule peut s'adapter plus spécifiquement à la ville de Paris, qui est tout au long du XIXe, la ville des possibles. Elle recueille les révolutions, les révoltes, les attentats réussis et manqués . - 14 janvier 1858, attentat de Felice Orsini contre l'empereur et sa famille devant l'opéra de la rue le Peletier, à Paris. Le lieu de l'avant-garde et du souvenir - Paris attire (cf. [...]
[...] La gare reconstruite se veut une incarnation de la France moderne. - Les deux expositions universelles de 1855 et 1867 (à Paris) mettent en exergue les prouesses techniques et scientifiques de l'Empire de France. Paris au cœur du projet haussmannien Les travaux d'Haussmann, mise en valeur d'une Paris modernisée - La transformation dont Napoléon III charge le préfet Haussmann a de multiples facettes : création d'immenses parcs urbains comme les bois de Boulogne et de Vincennes (1855) ; percée de grands boulevards, comme Saint-Michel et Saint Germain (1856) ; construction de monuments cossus comme l'opéra Garnier (1861) ; création d'un réseau d'égouts. [...]
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