L'année 1789 constitue un véritable tournant dans l'histoire de France : le régime en place est révolu et le besoin de changement croît. François Furet évoque d'ailleurs cette période en disant que « Louis XVI était au cœur d'un régime qui ne convenait ni à la France ni à lui-même », montrant ainsi la discordance entre les attentes populaires et le pouvoir en place. À cela s'ajoute le problème récurrent de la guerre qui contribue plus encore à échauffer les esprits, créant ainsi un terreau propice à faire naitre une révolution, qui éclate dès 1789, principalement à Paris, c'est-à-dire dans la capitale française, dans le haut lieu du pouvoir. Ce pouvoir peut être distingué en trois branches : les pouvoirs populaire, exécutif et législatif, qui tous trois œuvrent dans la ville de Paris au cours de la Révolution française, tantôt s'alliant, tantôt se querellant.
[...] C'est justement cette modération qui a raison du Directoire. En effet, dans cet esprit de Concorde ont été rappelés les émigrés enfuis durant la Terreur. On cherche à limiter la portion de royalistes dans les assemblées, le cens raugmente. Napoléon Bonaparte qui s'était illustré lors d'émeutes à Paris, sauvant la Convention par la force des armes, peut orchestrer son coup d'État, mettant ainsi fin à la période du Directoire qui pourtant se voulait être dans la lignée de 1789. En somme, la période révolutionnaire de 1789 à 1799 marque une centralisation du pouvoir à Paris : les trois formes de pouvoir s'y concentrent. [...]
[...] Diffusées assez largement, d'abord dans les salons puis par la Bibliothèque bleue, ces idées sont connues de la majorité, bien que nombre des œuvres des Lumières subissent une censure (par exemple, Du Contrat social de Rousseau). De cette façon, les élites parisiennes poussent par leurs idées le peuple à se révolter, et ce dernier cherche alors à détruire l'autorité monarchique, détentrice du pouvoir exécutif. On peut alors se demander comment le pouvoir exécutif a évolué au cours de la Révolution. Paris constitue le véritable centre du pouvoir français. Encore de nos jours, l'organisation du territoire français est macrocéphale : Paris rassemble les lieux de commandement. [...]
[...] Cependant, il peut tout aussi bien faire preuve de lâcheté comme notamment lors de l'épisode de la fuite à Varennes les 20 et 21 juin 1791, jours pendant lesquels le roi et sa garde se sont enfuis avant de rentrer à Paris, accueilli dans chaque ville traversée au son du tocsin, annonçant normalement l'approche d'un danger. Cet événement contribue plus fortement encore à la dépréciation de la figure royale. Ce phénomène s'accentue en 1793 lors de la mue dictatoriale : le roi ne suit pas la Constitution de 1791, les libertés promises sont bafouées et le roi s'impose en dictateur. [...]
[...] En effet, l'assemblée de 1792, opposant principalement les Montagnards aux Girondins se voulaient plutôt radicale, les Montagnards étant menés par Robespierre, voulant lui-même une forte intervention de l'état sur le plan social. Le pouvoir s'est donc tout d'abord voulu radical. Toutefois, dès 1793 s'est propagée la Terreur, née de la peur et de la rumeur d'attaques ennemies. Elle s'est rapidement étendue dans toute la France, et jusqu'à Paris, où ont eu lieu de multiples violences, où le peuple a à nouveau vécu apeuré. C'est ce qu'a voulu pallier le Directoire, instauré dès 1795, dans une intention de modération, pour contrer la discorde qu'incarne 1793. [...]
[...] Paris et le pouvoir au temps de la Révolution (1789-1799) L'année 1789 constitue un véritable tournant dans l'histoire de France : le régime en place est révolu et le besoin de changement croît. François Furet évoque d'ailleurs cette période en disant que Louis XVI était au cœur d'un régime qui ne convenait ni à la France ni à lui-même montrant ainsi la discordance entre les attentes populaires et le pouvoir en place. À cela s'ajoute le problème récurrent de la guerre qui contribue plus encore à échauffer les esprits, créant ainsi un terreau propice à faire naitre une révolution, qui éclate dès 1789, principalement à Paris, c'est-à-dire dans la capitale française, dans le haut lieu du pouvoir. [...]
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