Le Paris d'aujourd'hui n'est pas le résultat d'une mutation régulière et constante mais plutôt celui d'interventions sporadiques, fortes et irrégulières.
La ville moderne que nous connaissons est l'héritière de plus de 2000 ans d'histoire. En se reconstruisant inlassablement sur elle-même, la ville a composé avec les fantômes de ses versions précédentes. Le XIXe est le siècle de l'urbanisation des villes.L'augmentation de la population parisienne oblige les urbanistes à penser Paris d'une nouvelle façon, en fonction du milieu, du temps mais aussi de l'espace. Au milieu du XIXe siècle, Paris est encore sous le même aspect qu'au Moyen-âge : les rues y sont sombres, étroites et insalubres.
C'est sous le Second Empire que la capitale va connaître une modernisation rapide et importante. Cette modernisation va se poursuivre sous la IIIe République et jusqu'au début de la Première Guerre mondiale (...)
[...] A la fin du second empire Paris 500 kilomètres de ces canalisations. La réorganisation administrative de la capitale et l'augmentation de la population imposèrent le remaniement des circuits de distribution de nourriture. Le but étant aussi de mieux pouvoir contrôler la qualité des produits distribués et leur condition de vente. C'est pour ces raisons que l'empereur décidât de faire construire les halles. En 1854, soutenue par Haussmann, l'architecte Victor Baltard présenta une maquette à Napoléon III. Les Halles seraient composées de six pavillons composés d'une structure métallique. [...]
[...] Elles s'établirent dans les quartiers de la périphérie où elles disposaient de vastes terrains nécessaire au développement de leur activité. Les plus vastes établissements parisiens étaient les raffineries de sucre, notamment celle du boulevard Vincent-Auriol qui employait 2300 ouvriers en 1906. Elle c'était installé dans le 13ème arrondissement à cause des prix des terrains qui étaient au plus bas et elle y resta jusqu'en 1968. Au début du XXème siècle, la demande en électricité devint très forte et malgré les craintes concernant les nuisances de ces industries, les installations se firent dans la ville même. [...]
[...] Ensemble, ils appliquent l'axiome classique : dégager pour embellir. Abandonnant l'idée d'élargir les voies séculaires, Haussmann dont l'objectif prioritaire est la circulation, préfère ouvrir de nouvelles voies en tranchant la trame existante, sur le modèle de la rue Rambuteau. Il applique une méthode pragmatique qui consiste à relier les pôles important par des voies intra-urbaines de grands gabarits. Ces voies ce combinent grâce à des carrefours qui redistribuent la circulation entre le centre et la périphérie. Ces carrefours qui articulent les grandes percées exécutées par Haussmann, ce ne sont pas uniquement des figures géométriques. [...]
[...] Seul le génie de l'homme et son talent peuvent encore faire la différence. [...]
[...] La population parisienne augmente donc de habitants et sa superficie passe à 7800 hectares. Pour permettre cette agrandissement, il a fallut détruire le mur des Fermiers généraux. Cette annexion n'a pas permis de supprimer la banlieue car celle-ci c'est juste décaler au-delà de l'enceinte de Thiers. Pour le projet de voirie qui devait permettre de raccorder les banlieues à Paris, il a fallut qu' Haussmann innove. Le prolongement du boulevard Magenta est l'un des exemples les plus concrets de ce raccordement. [...]
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