Palestine au XXIe siècle, foyer national juif, sionisme, Israël, intifada, bande de Gaza, Cisjordanie, colonies juives, Hamas, ligue arabe, guerre du Kippour, guerre des Six Jours, accords d'Oslo
Afin de créer un foyer national juif, Arthur Balfour, alors secrétaire d'État aux Affaires étrangères, promet dans une lettre à Lord Rothschild l'appui du gouvernement britannique afin d'établir une colonie juive en Palestine. Le problème réside dans le fait que les Britanniques et les Français ont d'ores et déjà engagé leur appui auprès du shérif Hussein, lui promettant de l'aider à concrétiser sa vision d'une nation arabe unie qui rendrait sa splendeur au peuple arabe : cette nouvelle et grande nation prendrait pied principalement au Moyen-Orient, comprenant des pays comme la Syrie, l'Égypte... et notamment la Palestine.
[...] Par ailleurs, ce pays ne dispose pas des ressources ou encore des alliés nécessaires pour imposer le respect, et faire valoir ses droits d'état souverain au Moyen-Orient (à savoir les droits de base des états : le respect des frontières, ou encore de ses citoyens). [...]
[...] En effet, la fracture politique entre le Hamas (autorité palestinienne voulant détruire Israël, contrôlant la bande de Gaza) et le Fatah (autorité palestinienne contrôlant les territoires palestiniens de Cisjordanie, davantage encline à faire la paix et apaiser les tensions) accentue plus que jamais les tensions entre Israël et Palestine, notamment au sein de la bande de Gaza, qui constitue aujourd'hui la principale zone de conflit armé entre les deux pays. En effet, le rejet catégorique de la politique d'apaisement du Fatah par le Hamas, ne contribue pas à la mise en place d'un climat de paix entre les pays du Moyen-Orient. [...]
[...] Les tentatives de résolution et leurs limites Afin d'enrayer le conflit opposant Israël et Palestine, mais aussi Israël et les pays de la ligue arabe, plusieurs tentatives de paix ont été engagées. Car ces pays ont eu l'occasion lors de la guerre du Kippour en 1973, et de la guerre des 6 jours en 1967, de s'affronter et de constater un fait : Israël soutenu par les États-Unis est imbattable. Ainsi certains des pays soutenant initialement la Palestine vont entamer des tentatives de paix afin de récupérer certains territoires perdus lors de ces conflits ; c'est le cas de l'Égypte, qui afin de récupérer le Sinaï, va ratifier les accords de Camp David en 1978, prévoyant la reconnaissance de l'État d'Israël par l'Égypte en échange de la restitution du Sinaï. [...]
[...] Le problème qui se pose donc à la fin de la guerre est le suivant : Britanniques et Français ont promis la même chose (à savoir le même territoire) à deux peuples aux intérêts antagonistes. Les membres de la Triple entente ayant besoin de l'argent des banques européennes afin de rebâtir leurs économies, ils choisirent d'honorer leur parole vis-à-vis du peuple juif et des idées sionistes, contraignant les Arabes de Palestine à accueillir ces derniers sur les terres qu'ils estimaient les leurs. [...]
[...] D'autre part, le non-respect du découpage initié par l'ONU (zones A B et ne saurait garantir la stabilité de la Palestine, déjà fortement défavorisée par ce découpage : la zone sous contrôle exclusif d'Israël représentant près de 60% de la Cisjordanie, la Palestine divisée n'est donc même plus en mesure d'empêcher les colonies illégales de s'établir sur le peu de territoire qu'elle contrôle. Conclusion Pour conclure, de nos jours la Palestine est un état certes, car officiellement reconnue par la plupart des pays, dont Israël, mais il s'agit ici d'un état divisé politiquement d'une part, et géographiquement d'autre part. [...]
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