Le 13 décembre 1799, la nouvelle constitution dite de l'an VIII est présentée, Bonaparte affirme « la constitution est fondée sur les principes du gouvernement représentatif, sur les droits sacrés de la propriété, de la liberté et de l'égalité. » Les pouvoirs quelle institue seront fort et stable.
« La Révolution est fixée aux principes qui l'ont commencée : elle est finie ». Par cette information, Bonaparte affirme que la France ne connaitra plus de bouleversements. Bouleversements qui ont touché le pays en 1789 avec la destruction de l'Ancien Régime (...)
[...] Mise en place à partir de l'été 1793 d'un gouvernement dictatorial : c'est la période de la terreur. L'installation du directoire après la chute de Robespierre n'a pas permit d'arrêter les bouleversements. La république est incapable d'assurer la paix à l'intérieur et à l'extérieur du pays. Acquis de la révolution : - La propriété est pleine et entière ; - La féodalité disparait; - L'égalité devant la loi et les emplois publics. Il faut lutter contre ceux qui veulent restaurer l'Ancien Régime et les jacobins qui veulent une liberté totale. Babeuf : suppression de la propriété privée. [...]
[...] La stabilisation du régime Pour stabiliser le régime à son profit, Bonaparte doit à la fois attirer les jacobins et les royalistes. Ni bonnets rouges, ni talons rouges les bonnets rouges étant les jacobins et les talons rouges les royalistes. Bonaparte montre qu'il est proche des deux camps. Il va prendre des mesures : il va supprimer la loi sur les otages et obtenir la fin de la guerre en Vendée. En échange du pardon et de l'amnistie accordés aux vendéens, Bonaparte réussi à faire signer la paix le 24 décembre 1799 aux principaux chefs chouans. [...]
[...] Bonaparte a plusieurs idées en tête : - Ramener la paix religieuse ; - Etablir un calendrier républicain (semaine de dix jours) ; - Déchristianiser la France ; - Fêtes : fête de l'être suprême ; - Créer une nouvelle religion. Après la chute de Robespierre, les thermidoriens reviennent en arrière. Ayant rétablie toutes les libertés de conscience, les thermidoriens décident de cesser de subventionner l'église constitutionnelle, ainsi elle n'a plus de subside et ne peut se réconcilier avec les prêtres réfractaires. Les deux églises qui s'installent sont en opposition. Doit-on maintenir la laïcité ? Doit-in résoudre ce problème de religion ? [...]
[...] Babeuf fut arrêté de 10 mai 1796. Au printemps 1797, c'est à nouveau une victoire royaliste aux élections et pour sauvegarder la république, l'armée est utilisée par casser ces élections et faire arrêter une cinquantaine de députés royalistes. Bonaparte n'est pas là (il est Italie), mais envoie des généraux pour cesser les élections. En avril 1798, les assemblés sont renouvelée par un tiers, on assiste à une poussée jacobine : le gouvernement va demander à vérifier les scrutins, une centaine de jacobins vont être invalides : aux yeux du pays, le régime est déconsidéré car il bafoue ses propres principes : elle est incapable de se reformer. [...]
[...] Bonaparte va utiliser cet attentat pour ordonner l'arrestation des jacobins alors que l'attentat a été fait par des royalistes. Jusqu'en 1803 ces deux oppositions vont assister impuissant à la montée du pouvoir personnel de Bonaparte. III. Le rétablissement de la paix religieuse A. Le legs révolutionnaire En 1789, la convocation des états généraux avait pour objet principal de réduire la dette de l'état. Le 10 octobre 1789, Talleyrand propose une solution : mettre à la disposition de la nation tous les biens du clergé. Le but étant de vendre les terres pour avoir de l'argent frais. [...]
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