L'ouvrier est l'acteur majeur des révoltes sociales et revendique l'existence d'une classe ouvrière solidaire qui ait un poids dans la société. Toutefois, il ne faut pas généraliser ces objectifs qui varient suivant les mouvements. En 1848, l'ouvrier reste en marge de la société. Il est victime de l'essor de la société industrielle qui dégrade ses conditions d'existence.
Pourtant, les ouvriers accèdent à une identité politique en 1848 lorsque la deuxième république adopte le suffrage universel masculin. L'électorat ouvrier est en fait très hétérogène : mineurs, ouvriers des grandes manufactures ou autres ouvriers ruraux. Il y a peu de points communs.
Dès lors, comment la naissance de la IIIe République et les évolutions du système politique français ont-ils permis aux ouvriers de s'intégrer dans la société ? Par quels moyens les ouvriers se sont-ils fait entendre ?
[...] Ce dualisme persiste jusqu'en 1895, date de la création de la CGT. Conclusion Le monde ouvrier connaît de multiples fluctuations au cours du XIXe siècle. Les phénomènes ne sont jamais totalement homogènes, en raison de la multiplicité des secteurs et des régions. Le monde ouvrier devient une classe pour soi ; elle défend ses intérêts au sein de l'action collective, comme le témoignent les nombreux syndicats qui occupent la scène politique française.On remarquera la singularité du syndicalisme français par rapport à ceux des autres pays de l'Europe : alors qu'il revendique un esprit révolutionnaire, le syndicalisme anglais est réformiste ; le syndicalisme allemand cherche, quant à lui, à participer à la gestion économique des entreprises. [...]
[...] Il est lié à la bourgeoisie républicaine et s'inscrit dans les valeurs socialistes utopiques. L'ouvrier est l'acteur majeur des révoltes sociales et revendique l'existence d'une classe ouvrière solidaire qui ait un poids dans la société. Toutefois, il ne faut pas généraliser ces objectifs qui varient suivant les mouvements. En 1848, l'ouvrier reste en marge de la société. Il est victime de l'essor de la société industrielle qui dégrade ses conditions d'existence. Pourtant, les ouvriers accèdent à une identité politique en 1848 lorsque la deuxième république adopte le suffrage universel masculin. [...]
[...] A Paris, on le surnomme le sublime Il est conscient de sa qualification, ose s'impliquer dans les mouvements sociaux, est très politisé. Il bénéficie enfin du repos hebdomadaire du lundi (le saint-lundi -L'ouvrier journalier est un homme à tout faire, sans qualifications, qui vend sa force musculaire. Il est soumis à une forte instabilité de l'emploi. -L'ouvrier du coton travaille à l'usine. -Les ouvrières à domicile sont largement exploitées. Elles sont soumises à la concurrence des grandes firmes mécanisées. Ceci concerne surtout les secteurs de l'habillement (dentellières ou brodeuses). Globalement, le niveau de vie ouvrier est bas, mais en progression. [...]
[...] La rupture avec le passé est mise en avant par le Comité de Salut Public qui restreint la liberté de la presse le 18 avril et interdit les journaux favorables au gouvernement Thiers L'affirmation du syndicalisme ouvrier et l'intégration des ouvriers ont la vie politique française la reconnaissance progressive des syndicats La loi Le Chapelier de 1791 condamne toute association de maîtres ou d'ouvriers. La surveillance étroite mène à de véritables carnages lors de grèves et manifestations souvent mal organisées. Par exemple, en 1831, la révolte des Canuts de Lyon se solde par 600 morts. De la même manière, l'annonce d'une loi interdisant la grève en 1869 aboutit à une répression sanglante. Le monde ouvrier est en fait victime de répressions politiques. [...]
[...] Le 26 mars 1871 sont organisées les élections des 92 membres du Conseil de la Commune. Les abstentions sont de un chiffre normal pour l'époque, et ce, malgré le départ massif des Parisiens après le siège et de ceux qui ont suivi Thiers à Versailles. Ces élections furent relativement libres : près de 20 candidats issus d'une classe aisée furent choisis. Le Conseil se divise rapidement : la majorité est formée par les jacobins les blanquistes et les indépendants qui mettent en avant le politique sur le social. [...]
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