Origines de la Première Guerre mondiale, causes de la Première Guerre mondiale, rivalités coloniales, nations européennes, Asie, Afrique, Russie, relations franco-allemandes, coup d'Agadir, coup de Tanger, François-Ferdinand, Sarajevo
La guerre trouve ses racines à la fois dans des causes économiques et des rivalités coloniales. À la veille de la Première Guerre mondiale, les nations européennes dominent le monde par leur avance technologique, économique et commerciale. Chacune doit défendre ses intérêts et sa sphère d'influence. Le poids économique de l'Allemagne, en particulier, s'accroît considérablement : dotée d'une industrie plus moderne, elle concurrence largement ses voisins européens...
Dans les économies européennes, les colonies jouent un rôle important : elles sont source de matières premières, de débouchés pour y écouler des produits manufacturés, et symboles de leur puissance et de la mission civilisatrice qu'il se donne. Les puissances européennes s'arrachent donc les territoires à coloniser en Asie et en Afrique. À la conférence de Berlin de 1885, ils parviennent à se mettre d'accord sur le partage de l'Afrique.
[...] La responsabilité de la Première Guerre Mondiale est partagée entre les belligérants. On a d'abord prétendu que l'Allemagne en détenait l'essentiel. Mais l'Autriche-Hongrie a également pesé dans le déclenchement du conflit : se sentant menacée par l'agitation des minorités slaves en Europe orientale et leurs aspirations unitaires, elle préféra l'option d'une guerre européenne pour résoudre le problème des slaves du sud et de l'influence russe dans la région, se sachant de plus soutenue par son allié allemand. Face au « Drang nach Osten », la Russie de son côté, choisi la guerre pour protéger sa sphère d'influence en Europe orientale. [...]
[...] Les origines/ les causes de la Première Guerre mondiale : La guerre est-elle due à des causes économiques ? À des rivalités coloniales ? La guerre trouve ses racines à la fois dans des causes économiques et des rivalités coloniales. A la veille de la Première Guerre Mondiale les nations européennes dominent le monde par leur avance technologique, économique et commerciale. Chacune doit défendre ses intérêts et sa sphère d'influence. Le poids économique de l'Allemagne, en particulier, s'accroît considérablement : dotée d'une industrie plus moderne, elle concurrence largement ses voisins européens . [...]
[...] Comment une crise dans les Balkans (l'assassinat de François-Ferdinand à Sarajevo) a-t-elle pu déclencher un conflit mondial ? L'assassinat de l'archiduc François-Ferdinand à Sarajevo n'a été que le déclencheur d'un engrenage dont les pièces principales sont les deux systèmes d'alliances (Triple Entente et Triple Alliance) qui se sont consolidés avant la guerre, et qui ont précipité les nations qui les composaient dans un conflit généralisé : l'Autriche-Hongrie, suite à l'élimination de l'héritier du trône impérial, déclare la guerre à la Serbie et à la Russie. [...]
[...] Certains groupes politiques ont-ils poussé à la guerre ? Quels rôles ont joué les généraux ? Et les systèmes d'alliance (triple alliance, triple entente) ? En France, un unanimisme s'est formé à la veille de la guerre, mené par Raymond Poincaré, dont le mot d'ordre est « l'Union sacrée », c'est-à-dire l'alignement de tous les partis politiques derrière l'effort de guerre. Le pacifisme a été le fait, essentiellement, de la gauche (SFIO et CGT). Mais les dissensions internes et l'assassinat de Jaurès affaiblit le camp pacifiste, au profit de ceux qui prônent le ralliement à l'« Union sacrée ». [...]
[...] Les fronts finissent par se stabiliser, ce qui signe la fin de la guerre de mouvement et l'évanouissement de tout espoir de guerre courte . A l'est, la Russie recule face à l'Allemagne, mais remporte des victoires contre les Autrichiens en Galicie : là aussi, plus personne ne peut espérer de guerre courte. [...]
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