Les crises qui secouent le monde ci et là interpellent les organisations internationales, qu'il s'agisse du Fonds Monétaire International (FMI) pour la crise économique, ou de l'Organisation des Nations Unies pour la guerre civile syrienne. Le monde d'après-guerre s'est organisé autour de la création de grandes organisations intergouvernementales (OIG) toujours actives. D'une part, le système onusien, garant de la sécurité collective, agit par le biais de ses agences spécialisées exerçant des fonctions politiques, économiques ou sociales. D'autre part, le système de Bretton Woods garantit la stabilité économique. Une organisation internationale est une structure de coopération inter-étatique poursuivant des buts d'intérêt commun définis dans un traité, en cela elle se distingue d'une organisation non gouvernementale. Par ailleurs, elle se veut universelle, ce qui la distingue des organisations régionales. Toutes les OIG ont tenté d'instaurer un nouvel ordre économique et politique visant à tourner la page du désastre mondial. Mais la Guerre froide va succéder au conflit mondial et imposer un ordre bipolaire opposant les États-Unis (EU) et l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) ; l'économie mondiale va être déstabilisée au début des années 1970 ; puis l'année 1989 ouvrira une ère nouvelle.
[...] Ce sont les négociations commerciales multilatérales sur les produits agricoles qui vont provoquer la chute du GATT lors de l'Uruguay Round de 1986 à 1993. Les oléagineux deviennent stratégiques dans les exportations des deux premières puissances agricoles du monde : celle des EU et celle de la Communauté économique Européenne qui, grâce à la Politique agricole commune est devenue exportatrice et concurrente des farmers étasuniens. Il s'ensuit un conflit bilatéral entre les deux parties, la France prenant la tête de l'affrontement, après les accords de Blair House. [...]
[...] Les organisations internationales générales depuis 1945 : garantes de l'ordre mondial ? Les crises qui secouent le monde ci et là interpellent les organisations internationales, qu'il s'agisse du Fonds Monétaire International (FMI) pour la crise économique, ou de l'Organisation des Nations Unies pour la guerre civile syrienne. Le monde d'après-guerre s'est organisé autour de la création de grandes organisations intergouvernementales (OIG) toujours actives. D'une part, le système onusien, garant de la sécurité collective, agit par le biais de ses agences spécialisées exerçant des fonctions politiques, économiques ou sociales. [...]
[...] Autant de décisions aujourd'hui qui déstabilisent les économies des pays les plus riches. Ce paradoxe était rappelé par Hubert Védrine dès 2007, donc avant la crise, dans continuer l'Histoire : "c'est donc ceux qui attendent le plus du système multilatéral, les Occidentaux favorables à la régulation, qui en ont le plus affaibli les éléments constitutifs". Finalement, les États les plus puissants se sont rassemblés dans le G8 au point de représenter pour ses détracteurs un directoire mondial ; désormais le G20 prévaut. [...]
[...] Les organisations internationales sont paralysées dans leur fonctionnement et perdent inexorablement leur rôle de régulateur de l'ordre mondial. Ne sont-elles pas indispensables néanmoins pour remédier aux "désordres du monde" moyennant une redéfinition de leurs prérogatives et de leurs pouvoirs d'arbitrage ? mettant en exergue la question de la gouvernance mondiale. La gouvernance mondiale sous-entend une autorité mondiale et supranationale acceptée par tous et capable de proposer des solutions globales aux défis posés à la communauté internationale : quelles réformes doivent alors conduire les Nations Unies ? [...]
[...] G20 et FMI travaillent de concert en vue de régler aujourd'hui le problème des dettes souveraines, mais cela passe par des politiques d'austérité qui sont mal acceptées par les populations. Aux yeux des Espagnols ou des Grecs, le FMI n'est guère légitime et, au-delà, c'est la marge de manœuvre des élus nationaux qui est questionnée. La démocratie peut être en danger face au mécontentement grandissant. Les politiques l'ont bien compris en soulevant le débat sur l'austérité et la croissance. La Guerre froide, la crise des années 1970 et la mondialisation ont épuisé l'architecture onusienne et celle de Bretton Woods. [...]
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