Après cinquante années de dictature communiste où les droits de l'homme ont été bafoués, notamment celui de la liberté, il fallait faire un choix et exprimer le chemin vers la démocratie, synonyme de liberté. Le processus de démocratisation a pu commencer après le renversement de Nicolae Ceauṣescu en décembre 1989.
Le Parti a alors été dissout et le Conseil du Front du Salut national (composé d'anciens communistes provisoirement au pouvoir) fait légaliser la formation des partis politiques. Le pluripartisme est désormais autorisé. Les premières élections libres de 1990, remportées par le FSN, ont été marquées par un taux de participation aux votes très significatif.
[...] Plus récemment, la situation s'est aggravée, à la mi-octobre 2009 le gouvernement à été renversé. Il s'est produit l'éclatement de la coalition que formaient les démocrates libéraux de M. Basescu et les sociaux- démocrates de son rival Mircea Geoana. Cette crise politique a des répercussions sur la crise économique : en effet, le FMI a octroyé un prêt de 20 milliards d'euros pour aider le pays à sortir de la crise, mais cette aide a été suspendue en raison de la situation instable. [...]
[...] Le Premier ministre est quant à lui chef du gouvernement : il fait exécuter la loi et dirige les affaires courantes du pays. -le pouvoir législatif : il appartient au Parlement qui a une structure bicamérale : c'est-à-dire qu'il est composé d'une chambre des députés (Chambre basse) et d'un Sénat (Chambre haute). Ce système d'organisation a pour but de modérer l'action de la Chambre basse en soumettant toutes ses décisions à l'examen de la Chambre haute. Le Sénat compte 137 membres et la Chambre des Députés 341. [...]
[...] Le processus de démocratisation a pu commencer après le renversement de Nicolae Ceauṣescu en décembre 1989. Le Parti a alors été dissous et le Conseil du Front du Salut National (composé d'anciens communistes provisoirement au pouvoir) fait légaliser la formation des partis politiques. Le pluripartisme est désormais autorisé. Les premières élections libres de 1990, remportées par le FSN, ont été marquées par un taux de participation aux votes très significatif. Le pluripartisme a permis à l'époque la création de très nombreux partis politiques, mais seulement une poignée a joué un rôle tangible dans l'évolution politique de ces vingt dernières années. [...]
[...] Le 6 décembre 2009, les Roumains ont élu leur Président : Traian Băsescu (Parti démocrate libéral) qui est conduit pour un deuxième mandat de cinq ans. Au second tour, il était opposé à Mircea Geoană (Parti social- démocrate). Traian Băsescu qui promet de poursuivre la réforme du secteur public a été réélu avec une très faible avance sur son adversaire : des suffrages contre (soit environ voix de plus). Ce très faible écart a suscité chez Mircea Geoană une suspicion quant à la légitimité de la victoire de son adversaire. M. Geoană l'accuse de fraude. [...]
[...] Son retrait rend ainsi possible la désignation d'un nouveau Premier ministre après les consultations entre les partis. Les Roumains se sont mobilisés (taux de participation de 57 dans l'espoir qu'à l'issue de cette première élection présidentielle depuis l'adhésion à l'Union européenne, le nouveau président sortira le pays de la crise économique. Le nouveau Président devra aussi continuer la bataille contre la corruption qui est un fait indéniable en Roumanie comme elle l'est un peu partout au sein des États postcommunistes. [...]
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