Le Président Bush est décidé à profiter de la dynamique de sa victoire pour mettre fin au conflit israélo-arabe. Il obtient la réunion d'une conférence à Madrid à la fin du mois d'octobre 1991. Celle-ci est un premier pas dans un processus de négociations qui doit conduire à la paix. L'objectif est ambitieux et difficile à mettre en oeuvre. Israël est alors dirigé par la droite nationaliste. Ses dirigeants veulent bien « échanger la paix contre la paix ». Ils ne souhaitent pas restituer les territoires occupés (...)
[...] De nouvelles élections ramènent la gauche israélienne au pouvoir en 1999. Pourtant, les difficultés ne disparaissent pas pour autant. Clinton, qui veut terminer son second mandat en beauté, convoque Arafat et le Premier ministre israélien Barak à Camp David en Juillet 2000. Les négociations ne permettent pas de déboucher sur un accord. L'interprétation de cet échec n'est pas facile. Pour les uns, Arafat aurait laissé passer la chance de la paix. Pour les autres, les propositions de Barak ne prenaient pas suffisamment en compte les aspirations des Palestiniens. [...]
[...] La France envoie finalement des troupes après a fin des massacres. Son rôle est d'ailleurs très controversé. La République démocratique du Congo autrefois appelée Zaïre a également connu des heures sombres. Le génocide rwandais a entraîné l'arrivée de deux millions de réfugiés. Une guerre civile commence en 1996. Le conseil de Sécurité de l'ONU autorise le déploiement d'une force multinationale. Les rebelles prennent le contrôle de la capitale en 1997. D'autres exemples pourraient être cités. L'Afrique est confrontée à de graves problèmes internes. [...]
[...] L'échec du nouvel ordre mondial La communauté internationale face aux conflits des années 1990 L'effondrement des régimes communistes européens et la disparition de l'URSS ouvrent une ère nouvelle dans les relations internationales. Le monde vit désormais à l'heure de l'hyper puissance américaine. Certains auteurs ont cru assister au début d'une période qui serait marquée par les progrès de la paix, de la démocratie et de l'économie libérale. F. Fukuyama envisageait la fin de l'Histoire I. Le processus de paix israélo-arabe : Le Président Bush est décidé à profiter de la dynamique de sa victoire pour mettre fin au conflit israélo-arabe. [...]
[...] Face à une Russie qui demeure une puissance nucléaire, la Communauté internationale n'a pas été en mesure de réagir. III. Les guerres africaines : L'Afrique noire doit affronter au cours des années 1990 de nombreux problèmes : la persistance du sous-développement, les ravages du SIDA, et de nombreux conflits. Les exemples ne manquent pas. Ainsi, la guerre civile débute en Somalie en 1991. Les Etats Unis veulent alors montrer qu'ils se préoccupent de la souffrance des Africains. Ils mettent en œuvre à la fin de l'année 1992 l'opération Restore Hope. [...]
[...] La victoire de la gauche israélienne aux élections de 1992 perme de débloquer la situation. Yitzhak Rabin devient Premier ministre. Des négociations secrètes vont permettre à des émissaires israéliens et palestiniens d'aboutir à des accords. Ceux-ci sont signés officiellement à Washington le 13 Septembre 1993 en présence du président Bill Clinton. Les télévisions du monde entier retransmettent l'image de Yasser Arafat, le président de l'OLP, en train de serrer la main du Premier ministre israélien. Les accords prévoient une reconnaissance mutuelle de l'Etat hébreu et de l'OLP, la mise en place d'une Autorité palestinienne dans les territoires occupés et l'ouverture de négociations afin de déboucher dans les cinq ans sur le statut définitif qui permettra d'installer la paix. [...]
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