La 3ème république débute en 1871, à ce moment des lois émises sous le second empire concernant l'école étaient en vigueur au début de celle-ci, notamment la loi Falloux du 15 mars 1850 qui donne une part prépondérante à l'église sur les autres matières et la prépondérance morale du curé sur l'enseignement dispensé par l'instituteur, cela donne à l'église un pouvoir considérable sur le système éducatif. Cette loi marquait l'importance croissante que prenait, dans le débat politique et religieux, la question scolaire. La 3ème république s'achève en 1940, nous nous attacherons à étudier pour notre sujet la période de son enracinement qui dure de 1879 à 1918, puisque c'est la période clé des oppositions politiques et religieuses autour de la question scolaire (...)
[...] Le catéchisme disparaitra des programmes et ne pourra être enseigné aux enfants que dans un cadre extérieur à l'école. La chasse aux catholiques ne s'arrêtera pas là puisque les congréganistes ne pourront plus devenir instituteurs publics et les querelles entre instituteurs et prêtres se feront nombreuses, les anticléricaux républicains seront d'ailleurs surnommés de bouffeur de curé Conclusion L'école est un enjeu important et inévitable de l'affrontement des deux partis, car les uns et les autres espèrent prendre une option sur l'avenir en prenant en main l'éducation des enfants. [...]
[...] Jules Ferry fut l'un des principaux artisans de la réforme scolaire. Jules Ferry était à l'époque ministre de l'instruction publique (depuis 1879), son objectif premier sera de mettre à mal l'édifice mis en place avec la loi Falloux. Il veut construire ce que l'on nomme l'école de la république Il va agir tout d'abord petit à petit, ainsi en 1880 vont être exclu du conseil supérieur de l'instruction publique toutes les autorités morales c'est-à-dire les ecclésiastiques, ce qui lui permettra d'avoir une plus grande liberté d'action pour réaliser son objectif. [...]
[...] En ce qui concerne la manière d'enseigner dans les écoles catholiques - jusqu'en 1879 le prêtre a le droit de surveiller le maître d'école (où le maître n'est en réalité qu'un auxiliaire du curé). Il chante aux offices, nettoie l'Eglise, fait sonner les cloches. Les instituteurs se mêlent aux paysans, dont rien ne les distingue. Le prêtre enseigne le catéchisme dans l'enceinte scolaire et la messe fut longtemps obligatoire dans les lycées d'Etat. Comme nous avons pu le voir précédemment à partir de 1881, toutes ces pratiques sont abolies. [...]
[...] Cette loi marque la fin de la grande influence que la religion pouvait avoir sur le politique, désormais le domaine religieux et le domaine politique sont clairement séparés. II Les partisans de l'enseignement religieux. Le parti clérical en lutte pour l'enseignement religieux Nous avons pu voir que l'œuvre scolaire est à l'origine une volonté des républicains de faire entrer la République dans les mœurs, et les esprits. Si Le nombre d'enfants inscrits dans les écoles, et le nombre d'instituteurs ne cesse de progresser tout au long du siècle, l'école sous la IIIème république à été marquée par de nombreuses contradictions. [...]
[...] Cette loi marquait l'importance croissante que prenait, dans le débat politique et religieux, la question scolaire. La 3ème république s'achève en 1940, nous nous attacherons à étudier pour notre sujet la période de son enracinement qui dure de 1879 à 1918, puisque c'est la période clé des oppositions politiques et religieuses autour de la question scolaire. Là où auparavant les républicains avaient échoués, en 1879 ils conquièrent le pouvoir et nait alors une idée précise de la république avec ses valeurs et son fondement plus solide que jamais. [...]
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