Occupation, nazisme, Europe, Allemagne nazie, résistance, PPF Parti Populaire Français, RNP Rassemblement National Populaire
En 1939, quand l'Allemagne nazie attaque par surprise la Pologne, on peut croire à une simple guerre pour des considérations territoriales et un contentieux territorial concernant le couloir/corridor de Dantzig. Les chancelleries européennes, au premier rang desquelles la France et l'Angleterre, pensent que l'Allemagne veut retrouver sa splendeur en reprenant peu ou prou ses possessions territoriales passées.
[...] De plus, une occupation n'est pas automatiquement critiquable. Effectivement, prenons l'exemple de l'occupation militaire française de la rive gauche du Rhin lors de la Révolution française en 1794, les habitants de ces régions étaient plutôt satisfaits de la présence française et de l'apport de droits nouveaux et de la reconnaissance du Code Civil dans les années 1803/1804 par Napoléon Ier. En tout état de cause, les forces occupantes n'ont pas eu une stratégie intelligente concernant leur occupation mais il faut voir en cela une logique : exproprier, piller et se servir totalement des moyens disponibles dans chaque pays. [...]
[...] Les résistants par exemple en France n'étaient pas nombreux, et ce jusque 1944. De plus, même en avril 1944, à deux mois du Débarquement qui allait faire assurément basculer le conflit à l'avantage des Alliés, les Parisiens applaudissaient le maréchal Pétain en visite dans la capitale. Surtout, De Gaulle n'était pas encore connu. L'opinion publique française ne croyait pas en cette homme parti se sauver en Angleterre pour bâtir une prétendue résistance censée libérer un jour la France du joug allemand. [...]
[...] L'occupation de l'Europe n'était-elle pas vouée à l'échec ? Pourquoi des mouvements de résistance en Europe occupée ? Pourquoi aussi tôt ? On peut se poser la question suivante : l'occupation de l'Europe n'était elle pas vouée à l'échec ? L'Allemagne nazie n'a-t-elle pas perdue la guerre avant même de l'avoir commencée ? J'entends par là qu'elle n'avait pas un socle populaire enclin à solidifier durablement le régime et le faire tenir dans le temps. SOMMAIRE : L'Occupation allemande n'était pas populaire L'idéologie nazie n'a jamais été majoritaire : une sympathie mais pas une adhésion La Résistance est provoquée : son existence n'a pas été si évidente que cela Préambule : En 1939, quand l'Allemagne nazie attaque par surprise la Pologne, on peut croire à une simple guerre pour des considérations territoriales et un contentieux territorial concernant le couloir/corridor de Dantzig. [...]
[...] Le plus de pourcentage obtenu en voix est une trentaine en 1930 ou 1932. La population a ensuite largement adhéré au nazisme mais plus ou moins de force pour ne pas se faire repérer comme opposant ou pour profiter des avantages accordés. En Europe, l'idéologie nazie n'a jamais eu un socle d'adhérent conséquent. Effectivement, parlons par exemple du cas de la France : plusieurs partis politiques existent qui sont collaborateurs ou même collaborationnistes ; citons le PPF (le Parti populaire Français) ou le RNP (Rassemblement National populaire). [...]
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