Le nouvel ordre mondial : étude de documents

Résumé du document

En ce qui concerne le contexte de ce discours, il a été prononcé le 29 janvier 1991, c'est-à-dire en pleine « guerre du Golfe » à laquelle Bush fait d'ailleurs référence. En août 1990, les troupes irakiennes ont envahi le Koweït car Saddam Hussein voulait s'approprier le pétrole koweitien. L'ONU a du lancer un ultimatum, car une frontière internationale avait été violée : « la communauté mondiale aura envoyé un avertissement durable à tout dictateur ou despote, présent ou à venir, envisageant une agression hors-la-loi ». Les moyens pour remédier à cette violation d'une frontière internationale ont été de faire intervenir une force coalisée sous mandat de l'ONU largement dominée par les Etats-Unis (...)

Extraits

[...] Enfin, il existe de nouvelles prétentions de puissance, notamment liées au nucléaire. Cette nouvelle prolifération nucléaire fait que la peur règne dans le monde. Il faut rappeler que des accords de non prolifération existent mais que certains pays ne les ont pas ratifiés, car beaucoup veulent devenir des puissances nucléaires: l'Iran, le Corée du Nord, l'Inde, le Pakistan On peut s'attarder un peu sur l'inquiétant exemple de la Corée du Nord. Bien qu'elle ait montré des signes d'apaisement dans sa volonté d'acquérir l'arme nucléaire, elle procède à un essai nucléaire en octobre 2006 et à un second, plus puissant et sans ambigüité sur sa nature, en mai 2009. [...]

[...] Dans cette seconde partie, nous avons donc pu constater que le monde actuel est un monde habité par de vives tensions : les conflits liés aux denrées qui s'épuisent comme le pétrole ou l'eau, sont de plus en plus nombreux et virulents, et le mal développement, lié à l'exploitation par les FTN des pays du Sud, est visible de par l'augmentation des flux migratoires Face à tous ces problèmes, il conviendra, dans une dernière partie, de nous interroger sur la gouvernance mondiale, à savoir l'ensemble de règles d'organisation des sociétés humaines à l'échelle de la planète. Nous nous demanderons quelle gouvernance mondiale il peut bien exister Tout d'abord, les Etats-Unis peuvent-ils résoudre les problèmes du monde ? C'est en tous les cas ce qu'affirmait avec conviction George Bush en janvier 1991 dans son discours au Congrès : Nous sommes le seul pays au monde qui pouvait rassembler les forces de la paix. [...]

[...] La résurgence de nationalismes s'effectue alors ailleurs dans le monde, et est des plus marquantes dans les Balkans. La Yougoslavie par exemple, implose littéralement sous l'émerge de non moins d'une dizaine de minorités ethniques. Les tensions ne tardent pas à apparaître : idéologies et politiques différentes (communistes pour le bloc serbe religions, volonté d'indépendance exacerbée pour les quatre autres Républiques (Slovénie, Croatie, Macédoine et Bosnie) sont la cause de conflits violents. On n'oubliera pas de mentionner également la Tchétchénie, la question Kurde, etc On assiste donc à une réelle montée des sentiments nationalistes, séparatistes ou indépendantistes, montée qui déstabilise le monde. [...]

[...] Documents 1 et 4 : Replacez le document 4 dans son contexte. Comment a évolué la conception américaine des relations internationales ? Le document 4 est une caricature réalisée par Plantu, et qui date d'avril 2002. A l'époque, George W Bush est président des Etats-Unis depuis novembre 2000. La caricature est faite alors que les troupes américaines sont en Afghanistan, sous mandat de l'ONU. L'évolution de la conception américaine des relations internationales est présentée sous la forme de deux globes. [...]

[...] La Guerre pour le pétrole est véritablement lancée dans ce nouvel ordre mondial. On peut citer d'autres problèmes concrets concernant le pétrole, comme par exemple la Chine qui s'alimente au Soudan et donc refuse de dénoncer le problème du Darfour Deuxièmement, la question de l'eau est importante à soulever. Le nombre de conflits pour le contrôle de l'eau ne peut qu'aller en augmentant face à la raréfaction de cette ressource et à l'augmentation exceptionnelle des besoins. Les sources de conflits sont d'autant plus nombreuses qu'il est impossible de définir à qui appartient cette eau qui coule comme bon lui semble ! [...]