Notions de puissances « endormies » et de puissances impérialistes

Thèmes abordés

Etats-unis, puissance, puissance économique, Chine, Rome, cité grecque, Wilson, BRICS Brazil Russia India China South Africa, Taiwan, mos majorum, isolationnisme, Europe, Pearl Harbor, Seconde guerre mondiale, muraille de Chine

Résumé du document

Être puissant n'a pas toujours demandé les mêmes attributs ni les mêmes atouts. La cité athénienne était puissante dans son monde et dans le monde de son époque. Rome fut tout aussi puissante en son monde et dans son époque. Pour ainsi dire, les leviers de la puissance et l'expression de la puissance ne sont pas les mêmes en fonction des préalables à celle-ci.

Extraits

[...] Il s'agit ici d'un affront au président, les Etats-Unis veulent rester à l'écart du monde et de la diplomatie européenne. En 1941 en revanche, les Etats-Unis attaquée par les Japonais lors d'un assaut surprise sur PEARL HARBOR les lance dans la 2[nd] guerre mondiale en tant que belligérant. Ce sont eux qui relancent la guerre pour la faire tourner à l'avantage des Alliés. La Chine : une puissance « endormie » aux intentions floues La Chine fut à l'époque antique une puissance de premier plan mais elle n'a jamais eu de prétentions expansionnistes. [...]

[...] Notions de puissances « endormies » et de puissances impérialistes Comment la notion de puissance a-t-elle évolué et surtout ce qu'elle révèle au cours du temps ? En quoi l'exemple des Etats-Unis nous révèle de nombreux enseignements et celui de la Chine de nombreux questionnements ? SOMMAIRE : La puissance d'hier n'est pas la puissance d'aujourd'hui Les Etats-Unis : une puissance pragmatique La Chine : une puissance « intérieure » aux intentions floues Préambule : Être puissant n'a pas toujours demandé les mêmes attributs ni les mêmes atouts. [...]

[...] Rome était une puissance commerciale, diplomatique et militaire. Elle n'admettait aucune contestation de sa puissance, en témoigne sa rivalité avec Carthage lors des guerres puniques. Contestée mais pas vaincue, la puissance de Rome s'est affermie à mesure qu'elle permettait les victoires : celle contre Hannibal la rend incontestable ; Rome devient donc hégémonique et organise l'Europe à son image pour ses propres intérêts. Aujourd'hui, la puissance ne se résume pas à l'aspect militaire. Effectivement, l'économie prend largement l'avantage. Dans le cadre des guerres économiques telles que nous les connaissons depuis maintenant quelques décennies, le rapport de force se fait sur le poids économique de chacun et sur les capacités économiques de tous. [...]

[...] Son régime politique est d'ordre communiste alors que son économie est capitaliste. La Chine se montre donc contradictoire ou arrangeante. Toutefois, elle est la 2[nd] puissance économique au monde mais encore beaucoup trop lié au marché et aux droits américains pour contester frontalement les Etats-Unis. Cependant, elle a les moyens de mettre la pression sur différents points : territorialement, politiquement et économiquement. Territorialement avec Taiwan qu'elle veut sur le long terme annexé, politiquement en voulant imposer son mode de gouvernement au travers de conférences en tous genres rassemblant les Brics (pays en voie de développement) et économiquement en menant des politiques douanières et commerciales agressives à l'encontre des ses concurrents. [...]