I. DEFINITION DU TRAVAIL
- Manière/façon de travailler habituellement (ex. : il a le travail difficile, lent).
- Ouvrage produit par le labeur (ex. : je lui ai fait voir mon travail).
- Action des forces de la nature (ex. : travail de la fermentation, le travail pour l'accouchement).
- En mécanique, produit d'une force appliquée en un point ex. : le travail d'une machine). L'unité du SI du travail est le joule.
- En économie, il désigne le labeur humain considéré comme facteur essentiel de production (ex. : le travail et le capital).
- En jurisprudence, il désigne le labeur humain considéré sous le rapport des conflits qu'il soulève et des règlements qu'il faut y apporter (ex. : réglementation du travail, contrat de travail, accident du travail) (...)
[...] : je lui ai fait voir mon travail) Action des forces de la nature (ex. : travail de la fermentation, le travail pour l'accouchement) En mécanique, produit d'une force appliquée en un point ex. : le travail d'une machine). L'unité du SI du travail est le joule. En économie, il désigne le labeur humain considéré comme facteur essentiel de production (ex. : le travail et le capital) En jurisprudence, il désigne le labeur humain considéré sous le rapport des conflits qu'il soulève et des règlements qu'il faut y apporter (ex. [...]
[...] Le travail au 19ème siècle Au début du 19ème siècle, un autre concept du travail se fait : le travail est désormais défini comme une liberté créatrice : il est ‘‘l'essence de l'Homme''. Marx poussera cette définition à son acmé. On pose la valeur travail en tant que base de la valeur d'échange selon Ricardo et Marx, qui développent leur analyse autour de la théorie de la valeur. Ce concept est fondamental dans le débat économique et politique dans la mesure où, selon Marx, la politique est ‘‘l'organisation de la production à l'échelle sociale''. [...]
[...] Les théories de la valeur travail et de l'utilité en économie sont des concepts prétendant à la rigueur scientifique. La valeur du travail Ancien concept utilisé aux 18 et 19èmes siècles par certains économistes, qui fixait la valeur d'un bien au coût du travail nécessaire pour le produire. Cette approche ne prenait pas en compte le coût d'opportunité des biens rares mis en œuvre : matières premières, biens intermédiaires, outils de production (capital) ; elle a donc été abandonnée. D'autres économistes classiques puis marxistes ont pris en compte dans l'analyse du processus de production l'effort fourni par les travailleurs et l'impact sur la valeur du bien qui selon eux devrait déterminer le prix''. [...]
[...] Le résultat défavorable de ces échanges est le ‘‘sur-travail'', c'est- à-dire la différence entre le travail effectivement accompli et le travail effectivement rémunéré, qui constitue la valeur travail (origine du profit) Par la suite, les néo-classiques abandonnent la théorie de la valeur travail et adoptent celle de l'utilité marginale. Elle est définit comme l'utilité de la dernière unité d'un bien consommé. Ex. : le premier verre d'eau a plus de valeur que le dernier. Cette définition de la valeur domine dans l'économie actuelle. CONCLUSION : La théorie de la valeur sociale du travail Concept qui renvoie à l'idée que la valeur d'échange des marchandises est proportionnel à la quantité de travail qu'elles incorporent (pour les économistes du 19ème, Ricardo et Marx). [...]
[...] Ces luttes syndicales et la bonne santé économique des 30 Glorieuses permet à la société salariale d'accéder à un meilleur niveau de vie dans lequel les loisirs font irruption pour rapidement occuper une place importante. Dans les années 1970, des auteurs ont alors prédit la fin du travail. La productivité des agents économiques (homo economicus) atteignant un tel degré de perfection qu'il leur serait possible de ne travailler qu'en fonction des besoins et de passer le reste de leur temps à se divertir. Cette thèse fait encore débat aujourd'hui. Rappel : contestation du consumérisme. [...]
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