Dissertation d'Histoire entièrement rédigée traitant du sujet de la noblesse et de la Révolution française.
[...] L'anti-nobilisme révolutionnaire a provoqué un choc, un recentrage. La Révolution a permis à la noblesse de générer une pensée contre-révolutionnaire centrée sur l'image du roi et la foi catholique (ce qui ne veut pas dire refus de la modernité). Les nobles ont fait le pari d'etre culturellement conservateur et techniquement moderne. Conclusion La Révolution a profondément marqué la noblesse. Tous les nobles du pays ont été concernés; aucune couche de la noblesse n'a été épargné. Le premier d'entre eux, le roi, a été guillotiné causant en son sein un véritable traumatisme. [...]
[...] Mais leur soulèvement sont souvent très vite maîtrisés. La contre-révolution a du mal à prendre de l'ampleur. L'insurrection vendéenne qui éclate à partir du printemps 1793 n'est pas contre-révolutionnaire, elle est anti-révolutionnaire, c'est à dire qu'elle n'est pas un complot aristocratique. Bien au contraire, c'est un mouvement populaire qui a pour origine des problèmes agraires, religieux et surtout contre la conscription. Le problème de la contre-révolution tient dans le fait qu'elle a du mal à trouver des hommes. Ses rangs sont clairsemées. [...]
[...] Mais le nombre de nobles révolutionnaires décline au fur et à mesure que la Révolution se radicalise. Par exemple, le marquis de Condorcet se suicide au début de 1794. Il avait applaudi aux évènements de 1789 mais sous le régime de Robespierre, il se trouve en rupture avec une Révolution qui a renoncé au principe de liberté pour lui préférer celui d'égalité. En effet, la forte baisse de la présence nobiliaire dans les rangs de la révolution tient sur la question de la liberté. [...]
[...] Mais la tendance générale est à l'apaisement. II L'attitude de la noblesse face à la Révolution française Face à la Révolution française, les nobles se divisent en 3 attitudes: L'émigration L'émigration commence très tôt dès le 17/18 juillet 1789. Les deux premiers à partir sont le comte d'Artois (frère de Louis XVI) et le prince de Condé. Dès le début, c'est une attitude fondamentalement contre- révolutionnaire. Les historiens estiment le nombre total d'émigrés autour de soit de la population du royaume. [...]
[...] Pourtant, elle ne disparaît pas et survit à la décennie révolutionnaire. On peut donc se demander comment un ordre minoritaire et divisée a pu résister à la bourrasque de la Révolution. Pour répondre à cette question, nous verrons d'abord comment le processus révolutionnaire a écarté la noblesse, puis comment les nobles ont réagi et enfin nous ferons le bilan de la Révolution française pour la noblesse. I Une noblesse écartée. L'anti-nobilisme. L'anti nobilisme n'est pas une création de la Révolution française; il existait déjà auparavant. [...]
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