Le New Deal ou « nouvelle donne » est le nom donné en 1932 par le président démocrate Franklin Roosevelt à la politique de relance pour faire face à la crise. On peut distinguer deux New Deals qui se succèdent entre 1933 et 1938. Il touchera tous les domaines de l'économie. On pose alors la question suivante : le New Deal désigne-t-il un bouleversement important ou plutôt un changement graduel dans l'ordre social ? S'agit-il d'une révolution ou d'une évolution ? On commencera par observer la volonté d'une justice sociale puis par analyser l'ingérence étatique dans la vie économique et sociale et enfin par expliquer l'affirmation du pouvoir présidentiel. (...)
[...] Les prix agricoles remontent et les farmers sont sauvés de la ruine. -dans l'industrie : L'Etat intervient ds les rapports entre employeurs et ouvriers, et met en place des conventions collectives ; la liberté syndicale, l'augmentation des salaires et la réduction de la durée du travail à l'aide du National IndustrialRecoveryAct(NIRA) en juin 1933. L'Etat adopte aussi une politique de grands travaux et de construction de logements. Le Reciprocal Agreement Act permet au Président de faire baisser les droits de douane sans consulter le Congrès. [...]
[...] Le New Deal : révolution ou évolution ? Introduction Le New Deal ou nouvelle donne est le nom donné en 1932 par le président démocrate Franklin Roosevelt à la politique de relance pour faire face à la crise. On peut distinguer deux New Deals qui se succèdent entre 1933 et 1938. Il touchera tous les domaines de l'économie. On pose alors la question suivante : le New Deal désigne-t-il un bouleversement important ou plutôt un changement graduel dans l'ordre social ? [...]
[...] III/ L'affirmation du pouvoir présidentiel Et enfin, le New Deal n'est pas seulement un ensemble de mesures techniques économiques : il relève aussi d'une signification politique et constitutionnelle. Le pouvoir judiciaire a un rôle important dans l'équilibre institutionnel des Etats-Unis. La Cour suprême assure le contrôle de la constitutionnalité des lois et pt annuler celles qui lui semblent contraires aux principes législatifs. Celle-ci juge le premier New Deal inconstitutionnel et l'invalide. Entre 1938 et 1939, R. promouvoit un second New Deal sans avoir à redouter son invalidation car il a été réélu en 1936 avec une majorité renforcée. [...]
[...] Cependant, l'expression du New Deal n'est pas originale. Ce n'est que l'adaptation du programme du cousin de Franklin, Théodore qui avait lancé l'idée du Square Deal, c'est-à-dire non pas seulement le jeu loyal sous les présentes règles du jeu mais un changement de ces règles impliquant une plus grande égalité des chances On voit donc que la parenté avec le New Deal est frappante. T.R. était soucieux des abus du capitalisme sauvage ».Intervenant dans une période de forte immigration où existait souvent l'exploitation économique, il avait pris des mesures sociales (limitation de la journée de travail, intervention en faveur des mineurs en grève).Un idée voisine avait inspiré le programme du démocrate Wilson en 1912 : le thème était la Nouvelle Liberté ( New Freedom) et avait une résonance nettement sociale .Ainsi, dans ses visées sociales et ses intentions humanitaires, le New Deal ne constitue guère une révolution dans l'histoire des Etats -Unis. [...]
[...] Le New Deal fut un programme de justice sociale, puis le début de l'interventionnisme étatique et enfin l'occasion d'un rééquilibrage des pouvoirs au cours duquel la Cour suprême s'est trouvée mise en échec face au Président. Dans chacun de ces domaines, l'orientation du New Deal avait déjà eu des précédents ds l'histoire des Etats-Unis. C'est plus la nature des mesures décidées que leur continuité qui fait du New Deal une rupture dans l'histoire des Etats-Unis et qui constitue la révolution du New Deal. Le New Deal peut donc être considéré aussi bien comme une évolution que comme une révolution. [...]
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