New deal revolution
“Je n'ai aucune inquiétude pour l'avenir, il resplendit d'espoir” déclare le président Hoover suite à la grande dépression de 1929, et pourtant ce krach boursier fût lourd de conséquences durant le XXe siècle. Face à cette crise économique importante, le fonctionnement politique est fragilisé et cela se ressent. Nouvellement élu en 1932, le président Roosevelt lance les États-Unis dans un “ New Deal”, expression prononcée pour la première fois le 2 juillet 1932.
Le concept de "New Deal" vient du titre d'un ouvrage écrit par l'économiste américain Stuart Chase en 1932. Il s'agit d'une nouvelle donne économique et sociale mise en place par ses plus proches conseillers, de jeunes intellectuels, banquiers, journalistes ou professeurs d'université, aux idées parfois opposées, mais qui forment un groupe de réflexions dynamiques : le "Brain Trust".
Cette nouvelle donne regroupe toutes les mesures économiques et sociales prises entre 1933 et 1939, pour remédier aux effets dévastateurs de la crise de 1929 avec des mesures de réformes. Ce New Deal entraîne des changements profonds dans le système économique et social des États-Unis, et rompt avec certaines habitudes politiques. Ainsi, Roosevelt impulse-t-il des changements très bouleversants, mais dans quelle mesure ce New Deal est-il vraiment une révolution ?
[...] Le New deal une révolution ? Introduction : Je n'ai aucune inquiétude pour l'avenir, il resplendit d'espoir” déclare le président Hoover suite à la grande dépression de 1929, et pourtant ce krach boursier fut lourd de conséquences durant le XXe siècle. Face à cette crise économique importante, le fonctionnement politique est fragilisé et cela se ressent. Nouvellement élu en 1932, le président Roosevelt lance les États-Unis dans un New expression prononcée pour la première fois le 2 juillet 1932. Le concept de "New Deal" vient du titre d'un ouvrage écrit par l'économiste américain Stuart Chase en 1932. [...]
[...] Il n'a pas la même approche du rôle de l'Etat que Hoover. Son New Deal n'était pas idéologique, mais plutôt pragmatique, ce qui conduisit à quelques contradictions. Il y appliqua des idées expérimentées pendant la période progressiste de Wilson et se servit de ses expériences politiques acquises pendant les années 1920. L'idée centrale de Roosevelt est l'expérimentation : il était persuadé de la nécessité de mener une politique audacieuse et novatrice. Il remarqua également que l'une des principales priorités était de remonter le moral des Américains, en proie au doute face à la généralisation de la crise à toute l'économie. [...]
[...] Contrairement à ce qui a été dit, en particulier par son futur rival, Franklin D. Roosevelt, Hoover n'était pas un do nothing, c'est-à-dire quelqu'un qui ne fit rien pour endiguer la crise . Cependant, la politique menée par Hoover fut un échec, comme le montrent les conséquences de l'adoption de la loi protectionniste Hawley-Smoot qui provoqua une récession. Sa volonté d'encourager les milieux d'affaires fut également un échec patent : le pays s'enfonça dans la récession et les faillites se multiplièrent. [...]
[...] Mais au-delà de ce cas et en dehors de la remise en cause de certaines politiques par la justice, l'opposition n'existe pas. Les communistes sont peu nombreux et n'arrivent pas à fédérer d'opposition notable : Nouvelle récession : le camp démocrate se divisa au cours de l'année 1937, alors que le pays connaissait sa première récession depuis le point bas de 1932, ce qui mit en péril la crédibilité du New Deal. Plusieurs positions se confrontèrent alors : les milieux d'affaires accusèrent l'administration Roosevelt de les empêcher de réaliser des investissements productifs, et de pénaliser l'activité du fait des taxes de sécurité sociale, effective à partir de 1937. [...]
[...] C'est un républicain partisan du laisser-faire, laisser-aller, même face à la crise, Hoover a omis de reconnaître la gravité de la situation ou de tirer parti de la puissance du gouvernement fédéral pour faire face efficacement à la grande dépression. Il a été largement considéré comme insensible envers les souffrances de millions d'Américains désespérés; il persiste à vouloir persuader ses concitoyens que "la prospérité est au bout de la rue". Hoover est un républicain. Comme tous ceux de son parti, l'Etat n'a pas de rôle à jouer. Il est partisan du laisser-faire. Cela étant, l'Etat est là pour créer un cadre favorable à l'économie et donc aux entreprises. [...]
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