Une autre des idées fortes du néolibéralisme est la réduction du déficit budgétaire de l'État. Conséquence directe de la théorie de l'offre énoncée précédemment, la stabilisation des comptes du pays est l'une des données fondamentales du néolibéralisme.
Von Hayek dénonçait le déficit budgétaire comme le résultat d'un optimisme économique et politique, alors qu'il n'avait pas lieu d'être. C'est ainsi que ce conseiller du président Reagan l'a persuadé de mettre tout en oeuvre pour résorber le déficit budgétaire américain (...)
[...] La taille des entreprises n'est pas, pour l'administration Reagan, une menace pour le marché. Il faut donner aux entreprises les moyens de faire face à la concurrence étrangère. Il faut ouvrir des consortiums de recherche en technologie, et permettre les fusions d'entreprises ère de la fusiomanie III. LES CONSEQUENCES DES POLITIQUES NEOLIBERALES A. L'échec relatif des réformes budgétaires Contrairement à ce qu‘il avait annoncé, le président Reagan a très vite abandonné, en fait dès 1980, le pari de la réduction d'impôts, d'économies budgétaires. [...]
[...] Inversement, ils respectent la répartition très inégale des efforts suggérés par la Présidence: les assurances sociales des coûts), et les dépenses de transferts sont épargnées. Au contraire, Le Congrès et la Maison-Blanche s'entendent pour mutiler quelques programmes comme des aides sociales, d'éducation, de recyclage professionnel, d'assistance médicale. Enfin, on peut dire que le néolibéralisme repose sur la baisse des impôts et sur une réforme fiscale. En effet, LAFFER a démontré que les impôts étaient trop élevés pour être efficaces (dessiner la courbe de LAFFER et l'expliquer). [...]
[...] Dans le but de rationaliser le système, Reagan espère déléguer de nombreuses fonctions aux gouverneurs. Thatcher tente au contraire de supprimer les intermédiaires locaux, qui lui sont politiquement hostiles, afin de simplifier la politique gouvernementale. C. Des conséquences sociales mitigées La Sécurité sociale est renforcé par l‘action de Reagan. Moyennant un décalage dans l'indexation des allocations, une hausse des cotisations, un léger report (de 65 à 67 ans) de l'âge de la retraite, l'inclusion de nouveaux fonctionnaires, l'équilibre du système (auquel aujourd'hui 95% de la pop active cotise) a été redressé et les classes moyennes largement rassurées. [...]
[...] Elle libère le gouvernement de ses entraves et lui permet de gouverner selon le mandat reçu par les électeurs. La victoire de Thatcher sur Arthur Scargill lors de la Grande Grève des mineurs de 1984-1985 s'explique en partie par la mauvaise image démocratique du leader syndical. Scargill avait en effet fait voter la grève non par l'ensemble des adhérents mais par une assemblée extraordinaire de délégués. Il avait aussi refusé des solutions négociées qui auraient pu lui permettre de sortir honorablement de la crise. [...]
[...] La thérapie néolibérale accepte l'aggravation de la récession et du chômage considérée comme une étape cruelle mais nécessaire du redressement. La politique d'ajustement structurel de Thatcher a pour résultat de faire chuter la production manufacturière et de faire tripler le nombre de chômeurs million en en 86). En 82, la lutte contre l'inflation a déjà donné d'excellents résultats aux USA. Mais le chômage est en train d'exploser: pour la première fois depuis 1930, on passe la barre des 10%. Néanmoins, à partir de 1983, le déficit stimule enfin l'activité. [...]
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