Le nazisme et la culture sont des antagonismes, mais les productions dites artistiques ont proliféré et envahit la vie quotidienne, elles ont même forcé l'intimité, plus de liberté de choix.
Environ 2000 films, milliers de romans, 100aine d'anthologies, de poèmes, d'expos de peinture, monuments, statues, fresques... La France et l'Italie ont elles aussi des artistes fascistes mais pas autant de production d'oeuvres.
La majorité des productions véhiculent le système de représentation des nazis. La littérature et l'art sont le reflet ou support du mythe nazi. « Le mythe conduit les hommes à se préparer au combat pour détruire ce qui existe et instaurer un régime nouveau », G. SOREL, philosophe et sociologue français (...)
[...] ORFF Carmina Burana qui sont utilisés pour la propagande. En 1940 il y a une évolution des programmes : ils deviennent plus kitsch, concert à la carte qui fidélise l'auditoire (mélange classique, mode, folklore, marche militaire, entrecoupés de messages de soldats au front). En 1940 l'écoute des discours d'Hitler est obligatoire et l'écoute des radios étrangères peut être punie de peine de mort. B*-La presse Avant le 30 janvier 1933, les nazis possédaient seulement de la presse. Goebbels s'arroge la presse du KPD (communistes) et du SPD et exercent des pressions diverses pour faire plier les autres journaux ou les poussent à s'auto-épurer. [...]
[...] Les partisans voient dans cette cérémonie, réunit par la foi en leur chef, l'expression transcendée de leur existence. L'individu s'assume d'autant mieux qu'il abandonne ses responsabilités aux cadres et à la hiérarchie du parti. La hiérarchisation de la communauté nationale est symbolisée Ex : culte personnalité Hitler = Dieu, jamais été si apparent La grande cérémonie nazie illustre la base de l'idéologie pour laquelle l'individu n'est rien et le peuple est tout : peuple = Allemagne = le führer Hitler instaure des rites pour s'adresser aux masses, conservation d'éléments qui rappellent les pratiques religieuses. [...]
[...] En 1930 il est directeur de la propagande du NSDAP où il montre ses talents d'agitateur. Il connait une grande réussite avec la légende de Horst WESSEL c'est-à-dire un chef SA tué à Berlin par un communiste dans une rixe pour une prostituée qui devient le martyr du mouvement. Durant les 6 semaines où il est à l'hôpital, le journal local nazi, l'Angriff, publie deux fois par semaine un bulletin de santé détaillé. Goebbels se rend à son chevet et organise le 7 février au palais des sports un meeting rassemblant plus de personnes, et à la fin, la foule entonne un chant écrit par WESSEL, le Horst Wessel Lied qui devient l'hymne du parti après le Deutschlandlied. [...]
[...] En quoi peut-on dire que la culture sous le IIIème Reich a été nazifiée ? Pour mieux soumettre la population et préparer les foules aux grandes tâches nationales et ainsi favoriser une révolution spirituelle et culturelle, Hitler ne peut se contenter de la terreur mais nécessité d'un consensus. Pour cela mars 1933, il crée un nouveau ministère de l'information populaire et de la propagande dont l'organisation est confiée à Goebbels. L'ascension politique de Goebbels débute en 1925 quand il rallie Hitler qui le fascine et après avoir abandonné les frères STRASSER. [...]
[...] La préparation a une ampleur importante. On va même créer un comité d'organisation le comité permanent pour la préparation des congrès Celui-ci soumet des projets à Hitler qui les supervise, forme définitive très vite et interdiction par le führer de toute modification. C'est un rituel quasi sacralisé, nouveau culte de l'état nazi. L'aspect religieux impressionne le public par son ordonnance et son caractère émotionnel et cela fascine certains témoins étrangers Par exemple, Fernand de BRINON, en 1937 : on soutiendrait aisément que le congrès de Nuremberg est le concile annuel de la religion hitlérienne. [...]
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