Le nationalisme n'est pas le patriotisme. Il est important de noter que l'idée de nationalisme prend sa source dans ce qui se produit en 1789. La nation devient souveraine suite à la Révolution, cela conduit à dire qu'il y a une expression du nationalisme français. Le nationalisme d'expansion se fonde sur un modèle à exporter. Ce qui se produit après la guerre de 1870, la nation est blessée donc le nationalisme devient un nationalisme de repli sur soi, incarné par la ligne bleue des Vosges. S'opère ainsi une modification de nationalisme, soit l'idée que la citadelle est assiégée. R. Girardet parle d'un nationalisme qui a le sentiment d'être assiégé.
En 1870, on a un grand débat sur la nation. Du côté français, E. Renan (spécialiste en histoire des religions) décrit ce qui est, selon lui, le modèle et l'héritage culturel de la nation en France : le passé, le présent et le futur, il y a donc plusieurs regards. Son interlocuteur allemand, H. Mommsen, affirme que la conception allemande est différente pour lui. Il s'agit d'un héritage, d'une tradition qui se définit par l'appartenance à un même sol et une conception ethnique. Ronan n'a pas cette conception, il insiste surtout sur le fait que la nation présente une volonté de vivre ensemble. On opposera d'un côté une conception volontariste, c'est le citoyen qui fait la nation, à une conception déterministe, avec le territoire et le droit du sang. Ces deux modèles s'opposent, Renan fonde l'idéalisme de la troisième république.
[...] Le catholicisme, lui-même, se divise, c'est un drame qui se noue avec Claudel qui écrit, en 1936, que moment est venu de choisir» dans les Représailles de l'amour. En revanche, il y a d'autres figures intellectuelles qui s'engagent, après le siège de Madrid et la tragédie de Guernica, aux côtés de la République. On parle d'aire démocrate- chrétienne (E. Mounier, J. Maritain, G. Berranos). En 1937 dans la revue Esprit, Mounier parle d'une guerre d'extermination. L'exposition universelle de Paris, en 1937, voit l'exposition du chef-d'œuvre de Picasso : Guernica, témoignage de la violence et du démembrement des corps. [...]
[...] C'est une acculturation et une réappropriation de la culture républicaine. La reprise est très forte en 1936, le PCF compte adhérents, soit plus que la SFIO. Le parti pèse donc dans le contexte international, le PCF devient le parti le plus radical. La guerre d'Espagne : point de cristallisation des passions idéologiques Léon Blum ne veut pas engager les états dans la guerre d'Espagne, contrairement au PCF. L'Espagne est le terrain du changement de stratégie, ce conflit est révélateur des tensions militaires dans l'Europe. [...]
[...] Le plan Young prévoit également une évacuation des zones de Rhénanie encore envahie, cela est réalisé cinq ans avant la date prévue soit en juin 1930. L'Allemagne dispose alors d'une souveraineté entière. Stresemann meurt en octobre 1929, cela marque la fin d'une époque et d'une relative stabilisation. A partir de 1929, le régime va se lézarder. La contestation nationaliste : des putschs au «front des Harzburg» (1931) Il faut rappeler le fait que Muller est très vite condamné à l'échec, car la majorité de gauche est très fragile après la mort de Stresemann, cela correspond à la mort des populistes. [...]
[...] De même à Bologne où s'installe un gouvernement d'extrême gauche. Apparait alors un gout de l'aventure et de l'action, soit une haine farouche de l'ordre antérieur, des bourgeois et des communistes. La terreur squadriste de 1920-1921 touche les zones rurales qui sont inscrites dans une culture de la terreur et de l'ordre rétabli. La contestation de l'ordre établi Bologne est dirigé par le PSI, comme Modène ou Ferrare. C'est dans ces villes que les grèves prennent corps, c'est la terre d'enracinement du fascisme contestant l'ordre établi. [...]
[...] Le régime italien est celui de la monarchie de Savoie, profondément bouleversé et affaibli en 1919. La constitution, le Statuto de 1848, organise les pouvoirs entre le roi, Victor Emmanuel III, la chambre élue et le président du conseil. Il s'agit d'une monarchie libérale et parlementaire qui compte trois groupes politiques. Les dominants qui gouvernent sont les partis libéraux et modérés (radicaux) avec Giolitti, connu pour avoir eu une grande carrière politique à la fin du XIXe siècle. Ces partis gouvernent depuis la création de l'unité italienne. [...]
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