En 1815 au Congrès de Vienne, les Etats s'accordent pour empêcher à jamais la renaissance de l´Empire napoléonien et statuent sur le sort des territoires abandonnés par la France pour ainsi insuffler une sorte d'équilibre des puissances européennes. Deux grands antagonismes s'opposent et affirment leurs ambitions, avec d'un côté l'Angleterre et l'Autriche, de l'autre la Russie et la Prusse.
Ainsi, la Russie récupère la Pologne, la Finlande, les états baltes ; la Prusse s'adjuge la Saxe, la zone rhénane tandis que l'Angleterre en fait de même avec ses colonies et ses bases insulaires. Quant à l'Autriche de Metternich, elle reconquiert la Belgique, la Galicie, l'Illyrie pour ne citer qu'eux.
En 1815 le territoire de l´Italie est divisé en dix États : le duché de Massa, le duché de Lucques, la petite république indépendante de Saint-Marin, le royaume de Sardaigne, le royaume lombardvénitien, le duché de Parme, le duché de Modène, le grand-duché de Toscane, l´État de l'Eglise ainsi que les royaumes de Naples et de Sicile.
[...] Dans le reste des Etats italiens, les souverains ont une volonté de révolte. À Naples, Metternich et les Britanniques doivent intervenir pour empêcher Ferdinand Ier de Naples de se lancer dans une sanglante épuration. B. L'émergence du nationalisme Face à cette situation disparate et face à la répression des libertés et la domination autrichienne se met en place un mouvement en faveur de l'unité italienne, le Risorgimento. Cette organisation, dont le but est de réveiller le pays, proclame la liberté constitutionnelle et souhaite se détacher de l'emprise autrichienne. [...]
[...] C'est la proclamation du Royaume d'Italie. Le 18 février 1861 le premier parlement italien se réunit à Turin, le 14 mars Victor-Emmanuel II est officiellement proclamé Roi d´Italie et le 23 février le premier gouvernement italien est formé. B. L´achèvement de l´unité territoriale (1861-1871) Le Royaume d'Italie est officiellement proclamé le 18 février 1861. A partir de ce moment, le territoire italien est uni à l'exception de Venise et de Rome. Le député d'Azeglio aurait prononcé la célèbre formule : l'Italie est faite, il reste à faire les Italiens Cette citation rend bien compte des conditions de l'achèvement de l'unité italienne. [...]
[...] Conclusion L'identité italienne a mis du temps à se forger et s'est étalée tout au long du XIXe siècle. Comme toutes grandes périodes de l'histoire, l'unité italienne a connu des moments d'espoirs et de moments de déchéances. Des hommes forts et visionnaires ont su fédérer la masse silencieuse pour faire éclater des mouvements de révolte à travers toute la péninsule. Proclamé le 18 février 1861, le Royaume d'Italie se consolide au fur et à mesure mais reste tout de même instable. [...]
[...] Il laisse la place à son fils Victor Emmanuel II. L'Autriche anéantit les révolutions italiennes. Seuls les radicaux piémontais ont réussi à bouleverser le régime. Tous les espoirs reposent désormais sur cet Etat par l'intermédiaire de Victor Emmanuel II pour être le socle de l'unité italienne L'unité italienne A. La naissance du Royaume d'Italie en 1861 Nommé Premier ministre par Victor-Emmanuel II, le libéral Camillo Benso Cavour successeur d'Azeglio veut renforcer le royaume par l'unité. C'est pourquoi il développe l'armée et les infrastructures économiques. [...]
[...] Il parle d´unité patriotique et d´une grande Italie. Il essaie de rallier le peuple à sa cause car il comprend que le manque de poids des précédentes insurrections est un frein. Guiseppe Garibaldi, brillant chef de guerre, s'unit à Mazzini qui le charge de provoquer le soulèvement de Gênes et doit s'accompagner d'une insurrection populaire dans le Piémont. Au fil du temps, la résurgence du nationalisme se fait avec un Risorgimento plus réfléchi, plus pragmatique et s'organisant autour de nouveaux atouts tels qu'une législation uniforme et une union douanière. [...]
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