La défaite de 1870 va changer profondément les choses : va se développer un sentiment de Revanche sur lequel la Troisième République naissante va s'appuyer afin de s'ancrer durablement : le but est de faire des Français des patriotes convaincus : importance de l'école, culte de l'armée.
Mais très vite, un nationalisme de repli va apparaître, condamnant la Troisième République comme régime incapable de mener à bien à la revanche contre l'Allemagne : il s'agit d'un nationalisme conservateur pour lequel les vrais ennemis, Juifs, francs-maçons, cosmopolites, marxistes, sont à l'intérieur et non plus à l'extérieur. Dans un contexte de crise économique, beaucoup de Français, conservateurs mais aussi des déçus de la République, vont y adhérer (...)
[...] Le nationalisme dans la société française. l'Eglise, elle, éprouve une profonde gratitude envers ceux qui ont volé à son secours en 1905, au 1er rang desquels figuraient les nationalistes. Le milieu des notables catholiques est lui aussi très favorable à l'AF. Bcp de nobles: monarchistes, antisémites et antidreyfusards. Bcp de sections de l'AF ont à leur tête des nobles. La bourgeoisie d'affaire est bcp plus réticente: hostile à une guerre qui menacerait le business. Elle se reconnaît ds la droite parlementaire comme la Fédé Rep ou l'Alliance démocratique. [...]
[...] tt au long de ces années: déclin du nationalisme français. La passion collective de la revanche n'a plus lieu d'être: les dpts d'Alsace et de Lorraine ont été réintégrés au territoire national. En plus, les Français ont tellement été affaiblis par la guerre qu'une grande partie de la pop est devenue pacifiste. C'est ce qui pousse une grande partie de l'opinion française à applaudir les accords de Munich en 1938. III- 1940-1958 : du patriotisme de repli de Vichy au patriotisme syncrétique du général de GAULLE: Révolution nationale et France libre La Révolution Nationale et le nationalisme de repli Volonté de reconstruire la France en s'isolant du conflit mondial et en collaborant avec l'Allemagne hitlérienne. [...]
[...] C'est un nationalisme belliqueux. Pour Michelet, la France est la matrice de la Révolution universelle. Beaucoup de succès chez les étudiants du Quartier Latin très séduit par le romantisme, les ouvriers et les intellectuels urbains de gauche. mais en 1848: un patriotisme modéré, volonté de rassurer les puissances étrangères. Dans le gouvernement provisoire issu des journées de février, Lamartine est le chef de la politique étrangère. Il fait publier une circulaire ds laquelle il définit les grandes lignes de sa politique étrangère: la France se fera respecter, elle veillera à l'équilibre des forces en Italie, mais elle n'exportera pas les idées de la Révolution. [...]
[...] on assiste à la formation d'organisations qui peuvent rappeler les ligues d'avant guerre. L'AF est un peu démodée, notamment en raison de son monarchisme intransigeant. Le député de Paris, Pierre Taittinger crée les Jeunesses patriotes⎝ elles font des démonstrations anticommunistes d'un style nouveau qui peuvent rappeler les squadristes. apogée dans la crise du 6 février 1934 l'ère de la sécurité collective et le déclin du nationalisme d'extrême droite à partir de 1924 : Cartel des gauches et Briand: ça met fin à l'attitude d'intransigeance. L'ère de la sécurité collective a commencé. [...]
[...] Différences évidentes: le boulangisme se veut démocratique et se réclame des principes de 1789. plutôt une sorte de néo bonapartisme 3-Le moment Dreyfus: la Ligue des Patriotes retrouve son élan lors de l'affaire Dreyfus. Désormais, contrairement au boulangisme, le nationalisme va se situer très clairement à droite. Autre élément: la composante antisémite. A vrai dire, l'antisémitisme baigne le nationalisme. De Déroulède à Maurras, on dénonce l'invasion juive Le Juif est un substitut de l'ennemi extérieur. la 1ere vague nationaliste, le boulangisme, avait offert à la Fra le romantisme de Barrès. [...]
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