Cours d'Histoire (niveau classe préparatoire littéraire hypokhâgne) consacré au Second Empire et à son évolution intérieure. Il traite la période allant de 1851 à 1870.
[...] La Charte de 1814 est révisée : elle est plus libérale. Le parlement a désormais l'initiative des lois, partagé avec le roi. On augmente le nombre d'électeurs (le cens est abaissé) qui est multiplié par deux. Le roi est bourgeois il a de simples mœurs, père de dix enfants : il est immensément riche ce qui le rend très proche des milieux d'affaire. Avec lui naît un courant politique durable : naît le courant orléaniste. Le régime dure 18 ans : à la fois long et bref. [...]
[...] A la veille du Second Empire, on découvre des gisements de charbon dans le Nord Ps de Calais. Dès 1863, la région Nord Pas de Calais ascension fulgurante. Faible concentration des entreprises du charbon : volonté de l'état pour faire baisser le prix. Dans le pas de Calais compagnies. Petite industrie reste majoritaire avec caractéristique française : le dualisme. D'un coté, grosses entreprises mais en même temps à coté de ce secteur moderne, on a un secteur plus traditionnel avec beaucoup moins de machines et donc plus artisanal et qui reste très important. [...]
[...] Le second Empire contrôle un journal officiel, celui dans lequel sont publiés les décrets : le moniteur universel. Quelques journaux d'opposition subsistent. Journal le siècle de tendance républicaine : est soutenu politiquement et financièrement par le prince Napoléon Jérôme (cousin de Napoléon III), il y a aussi un journal de tendance Orléaniste : Le journal des débats Liberté très réduite d'autant plus qu'on peut être condamné pour les opinions politiques. Attentat d'Orsini en 1858 : une bombe est lancée alors qu'il se rend à l'opéra (pour la politique trop timide en Italie) : 12 morts 150 blessés, trois bombes : Napoléon III est indemne. [...]
[...] Chateaubriand exprime plus ou moins cette incompatibilité : Les français vont instinctivement au pouvoir ; ils n'aiment point la liberté, l'égalité est leur idole Il évoque là la tendance républicaine et révolutionnaire des français. La cohabitation des trois principes s'avère impossible. En particulier, impossibilité de concilier liberté et ordre ou bien liberté et égalité. Aucun régime n'est parvenu à concilier ces exigences. Reste alors l'option l'Ordre qui garantit l'Egalité au détriment de la liberté : c'est là-dessus que réside le coup d'état de Napoléon III. A l'échelle historique, garantir une partie des acquis de la Révolution française dans un régime politique stable. [...]
[...] Dans le personnel préfectoral : forte minorité orléaniste des préfets). Dans la fonction publique, domination des monarchistes. Va se former dans les années 1860 un bonapartisme libéral qui se forme à partir de la convergence entre des Républicains modérés et les Conservateurs libéraux : il s'agit du Tiers Parti (ni aligné sur Napoléon III ni dans une opposition complète comme le sont les Républicains). Peu de grands noms dans celui-ci : on y trouve tout de même le ralliement d'un Républicain Emile Ollivier pour finir comme ministre de Napoléon III. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture