Napoléon, Angleterre, Français, guerre, révolutionnaire
Les guerres révolutionnaires ont réveillés des velléités très anciennes de rivalités entre France et Angleterre. Bien qu'isolée du reste de l'Europe, L'Angleterre a toujours su contrecarrer les rêves empiriques de la France à l'aide de sa maîtrise des mers et de sa puissance économique. Mais les aspirations impérialistes de Napoléon vont profondément transformer cette rivalité en haine profonde, en poussant les Anglais à la solitude face à une Europe conquise et soumise. Pourtant jamais l'Angleterre n'a abdiqué, elle a tenu tête à la puissance napoléonienne, rendant difficile la tâche de Bonaparte. L'Angleterre devient rapidement un enjeu majeur de la politique extérieur de Napoléon et son souci principal.
[...] C'est en 1804 que le projet est véritablement mis en œuvre : dès 1805, L'alliance avec l'Espagne permet à de nombreux vaisseaux de rejoindre la flotte française. La flottille comprend 2000 bateaux plats, construits dans les ports du Nord de l'Empire et même à Paris ou sur la Loire et Napoléon dispose des troupes à Boulogne et sur toute la cote de la Manche dans 6 camps militaires. Mais la flottille a ses défauts : en 1804, lors d'une tempête, on perd 12 embarcations et 200 hommes. [...]
[...] -Pourtant, le blocus n'est pas partout bien appliqué, comme s'en rendent compte les anglais, qui parviennent à passer entre les mailles du filet. Par exemple, en Espagne, il y a complicité entre le gouverneur britannique de Gibraltar et l'administration espagnole. Il faut dire que Napoléon est trop occupé par la campagne de Russie pour prêter attention aux problèmes économiques. L'insurrection de 1808 en Espagne ouvre une brèche dans le blocus (le commerce anglais y triple de 1808 à 1809), et c'est une des raisons qui forcent l'empereur à y envoyer des soldats et à dégarnir son front. [...]
[...] Les pertes sont donc considérablement différentes : 55% du côté français et 25% chez les britanniques en moyenne. l'inverse, cette période est l'âge d'or de la marine britannique - elle a d'ailleurs toujours été performante, par le simple fait que le Royaume- Uni est composé d'îles - qui non seulement a des effectifs pléthoriques) mais dispose de marins expérimentés et surtout, d'amiraux efficaces, parfois de génie, comme Horatio Nelson ainsi que de nombreux navires en bonne état. -Ce qui explique les victoires anglaises qui assurent au Royaume-Uni la suprématie des mers, grâce à une stratégie efficace. [...]
[...] Hoby a parlé de the perfidy of the French nation On remarque donc une haine réciproque dans les deux camps. De plus durant la guerre de 7 ans, la convention ne cesse de proclamer des discours anglophobe et surtout la première action d'éclat de Napoléon en 1793 à Toulon vise les anglais contraint de quitter le port et ravive la haine une fois de plus. Napoléon mène une synthèse des symboles des rois de France des rois et ceux de la Révolution très opposé donc aux Anglais et rétabli le culte voué à Jeanne d'arc par exemple. [...]
[...] Pourtant il n'est pas le seul en cause, et l'échec est surtout dû à la mauvaise circulation des ordres et des directives, et du manque de réalisme du projet de Napoléon (il prévoyait une traversée de l'Atlantique en 1 mois, alors que Villeneuve mettra 54 jours pour revenir à la Corogne depuis les Antilles . De toute façon, Napoléon n'aurait pu exploiter un débarquement si cela avait réussi, puisque les puissances continentales ont commencé à marcher vers lui et qu'il avait besoin de l'armée disposée à Boulogne pour gagner Austerlitz . Villeneuve, cependant, espère pouvoir se rattraper en remportant une victoire maritime sur Nelson : ce sera Trafalgar, livrée le 21 octobre 1805( 33 navires français contre 27 britannique et près de 6930 morts côté français). [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture