La Révolution est un sujet qui divise tout le 19ème siècle, on est pour ou contre. Or Napoléon se trouve dans un entre-deux historique : après ceux qui sont pour, pour en être les acteurs ; avant ceux qui sont contre pour avoir prôné une restauration de l'Ancien Régime. D'où l'intérêt de se poser la question : Bonaparte héritier ou fossoyeur de la Révolution ? (...)
[...] = abolition des privilèges de naissance et mise en valeur du mérite mm si limitée = la Nation : Napoléon partage l'idée de Nation dont il se veut le sauveur = serment de Napoléon L'exportation partielle d'un modèle politique = la centralisation et renforcement de l'administration = égalité devant la loi, une constitution et laïcisation = mais mesures sociales plus limitées : privilèges seigneuriaux maintenus dans la confédération du Rhin, et au royaume de Naples. Seul le servage fut aboli presque complètement. Le système napoléonien : la synthèse Une conception renouvelée de la souveraineté Antagonisme entre héritier et fossoyeur est capable d'être surmonté chez Napoléon avec une conception renouvelée de la souveraineté. Politique de Napoléon réside sur deux principes = son pouvoir se légitime par l'idée de transfert de souveraineté ; légitimité parce que le chef recueille la confiance publique et par réciprocité se dévoue tout entier au bien général. [...]
[...] Permettent- ils de dégager un antagonisme insurmontable entre héritier et fossoyeur de la Révolution ou cette contradiction n'est-elle que de façade ? Napoléon qui se présente en 1799 comme le sauveur des acquis révolutionnaires, joue- t-il délibérément sur deux tableaux ? Est-il un usurpateur ? Comment est-il perçu en son temps ? Remise en cause de principes révolutionnaires : aspects politiques et sociaux Des dérives autoritaires du Consulat à la proclamation de l'Empire La Constitution de l'An VIII = processus d'adoption loin de correspondre aux idéaux révolutionnaires : Napoléon impose ses volontés en matière constitutionnelle, elle est appliquée sans ratification par les commissions parlementaires, élection du Premier Consul sans passer par des élections ; organisation d'un plébiscite mais les résultats sont truqués. [...]
[...] Il faut dépouiller la RF de ce qui est générateur de divisions ; seul moyen de la faire perdurer et d'assurer la paix. = d'où un renoncement à l'anticléricalisme. Rapprochement avec l'Eglise sans pour autant revenir sous sa tutelle. D'abord messe du 11 avril 1802, puis concordat. Révèle toute l'ambigüité du système napoléonien entre sauvegarde et abandon des acquis révolutionnaires. Le catholicisme reconnu comme religion pratiquée par le 1er consul mais liberté de culte rétablie abandon de la constitution civile du clergé. [...]
[...] Bonaparte : héritier ou fossoyeur de la Révolution (1799 1814) ? Introduction : La Révolution est un sujet qui divise tout le 19ème siècle, on est pour ou contre. Or Napoléon se trouve dans un entre-deux historique : après ceux qui sont pour, pour en être les acteurs ; avant ceux qui sont contre pour avoir prôné une restauration de l'Ancien Régime. D'où l'intérêt de se poser la question : Bonaparte héritier ou fossoyeur de la Révolution ? Les termes du sujet : héritier= signifie que Napoléon n'est pas dans la Révolution il est en dehors du processus mais s'en réclame, s'en inspire = qu'est-ce que cela implique ? [...]
[...] D'où la difficulté de positionnement : tout dépend si on voit le verre à moitié ou à moitié vide. Oui héritier car a permis l'enracinement de certains principes sur lesquels au fond les régimes suivants ne reviendront pas complètement. Fossoyeur certainement dans son attitude face à pouvoir qui a provoqué la ruine du système et ouvert la voie à la Restauration . [...]
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