Napoléon Bonaparte, Napoléon Ier, Consul, Empereur des Français, sacre du 2 décembre 1804, Révolution française, Ancien Régime, Première République, monarchie, absolutisme, Coup d'État du 9 novembre 1799, égalité civile, Code civil du 21 mars 1804, DDHC Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, Titulature impériale, droit divin, article 2 de la Constitution du 22 Frimaire an VIII, suffrage universel, plébiscites, Légion d'honneur, noblesse d'épée, colonisation, Louis XVIII
Lors de son sacre à Notre-Dame de Paris le 2 décembre 1804, Napoléon Bonaparte prête serment sur ces mots ; « Je jure de maintenir l'intégrité du territoire de la République, de faire respecter les lois du Concordat et de la liberté politique et civile, l'irrévocabilité des ventes des biens nationaux, de ne lever aucun impôt, de n'établir aucune taxe qu'en vertu de la loi, de maintenir l'institution de la Légion d'honneur, de gouverner dans la seule vue de l'intérêt, du bonheur et de la gloire du peuple français. ». De cette phrase, il ressort un sentiment de confiance. D'un côté, Napoléon Bonaparte promet un certain nombre de choses en affirmant avoir la claire intention de faire au cours de sa vie, mais aussi de ne pas faire, afin de rester en accord avec le peuple, les principes et les valeurs de la France. Il semble donc avoir comme objectif de continuer sur les mêmes principes que ceux de la Révolution.
[...] Toutefois, d'autres auteurs contredisent cette vision des choses en décrivant Napoléon comme un liquidateur de la Révolution. Autrement dit, et de leur point de vue, Napoléon est, au sens commun, une personne qui est chargée de réaliser les opérations préalables à la dissolution de la société. Dans le cadre de la Révolution et de son Coup d'État, il est préférable de le voir comme la personne qui a mis fin à la Révolution, ses principes et ses valeurs, celle qui a enterré ses objectifs et finalités, un fossoyeur. [...]
[...] En effet, d'après lui, il ne peut être que le continuateur, l'héritier de la Révolution puisqu'il a été choisi par Dieu. Le catéchisme impérial en atteste ; « Parce que Dieu l'a établi notre souverain, l'a rendu ministre de sa puissance et de son image sur la Terre. ». C'est aussi la Titulature impériale qui le démontre ; « N. (le prénom de l'Empereur), par la grâce de Dieu et les constitutions de la République, Empereur des Français, à tous présents et à venir, SALUT. [...]
[...] Outre le fait qu'il ait réussi à faire appliquer le Code Civil au Royaume de Naples, au Grand-Duché de Varsovie, à la Confédération du Rhin et dans l'Empire français, ses conquêtes de colonies ne furent que dévastatrices. Effectivement, ayant pour vision que le commerce extérieur était une des clés principales de la prospérité, il entreprit nombre de conquêtes qui furent sanglantes et replongea la France en « guerre » avec l'Angleterre. Finalement, après sa défaite en 1815, les monarchies absolues revinrent en Europe, notamment en France avec Louis XVIII. [...]
[...] De plus, sur le tableau, Napoléon tient le spectre qui est un symbole de l'autorité. Sont apparents encore plein de symboles tels que la fleur de lys, les éperons d'or, l'anneau et les instruments liturgiques. Il est alors possible d'affirmer que Napoléon incarne la parfaite figure de la monarchie absolue, qui incarne tous les pouvoirs. De surcroît, le plébiscite évoqué précédemment portait sur l'hérédité de la transmission de la couronne, les intentions sont claires, Napoléon Ier souhaite rester dans un régime de monarchie. [...]
[...] Puisque Dieu l'a choisi, il ne peut être que l'élu qui hérite de la Révolution. C'est ce qu'il fait savoir dans « Conseils à mon fils » : « Je me suis appuyé sur tout le monde sans exception ; j'ai donné le premier exemple d'un gouvernent qui favorise les intérêts de tous. » Selon lui, il s'est appuyé sur tout le monde, cependant les femmes étaient exclues, il aurait donc dû dire qu'il s'était appuyé sur tous les citoyens. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture