Après des premiers mouvements d'unification de la gauche française en 1901, le parti socialiste français et parti socialiste de France s'unissent pour former la SFIO au congrès du globe à Paris en 1905. Le principe de la création de section coloniale mixte adoptée en 1937 permet d'étendre outre-mer l'implantation du Parti et d'intégrer quelques indigènes.
En Côte d'Ivoire, les élections au conseil supérieur des colonies d'octobre 1936 voient l'opposition entre le candidat du Front Populaire, George Nouelle, député socialiste de Sâone et Loire, Président de la commission de l'Algérie, des colonies et pays de protectorat et le délégué sortant, Alcide Delmont, candidat du parti colonial (...)
[...] Commission de propagande : Sécretaire, Adrien Dignan Bailly ; Secrétaire Adjoint : Lago Gogoua Lambert, Membres : Regnima Felix, Dia Amadou et Séry Jerôme. III- LE BILAN DE LA SFIO. Les actions du parti. Au titre des actions menées par la SFIO notons quelle publie un journal ; Notre Voie en 1939 ; tirée en 2000 exemplaires et qui remplace un autre journal d'inspiration socialiste qui est le Trait d'Union. En plus la Fédération Ivoirienne de la SFIO a joué un rôle positif en contribuant à l'éveil politique par l'initiation politique de ses membres indigènes. [...]
[...] C'est dans cette optique que nait la section Française de l'internationale ouvrière (SFIO). Dès lors comment se présente ce parti ? Afin de répondre à cette problématique, il convient dans un premier temps de montrer les origines du parti et ces objectifs. Une seconde partie sera consacrée à l'analyse des structures de la SFIO. Enfin, nous étudierons le bilan du parti. LES ORIGINES ET OBJECTIFS DE LA SFIO Les origines Après des premiers mouvements d'unification de la gauche française en 1901, le parti socialiste français et parti socialiste de France s'unissent pour former la SFIO au congrès du globe à Paris en 1905. [...]
[...] Elle les invitait à renoncer aux exigences utopiques c'est-à-dire aux promesses de liberté démocratique, de législation sociale faites par le front Populaire. Les militants des fédérations des pays colonisés avaient des petits blancs'' qui ne souhaitaient pas la fin de l'œuvre colonialiste et qui voyaient plutôt de mauvais œil les mouvements d'émancipation national. II- LA STRUCTURE DE LA SFIO Sous les Européens Adhérent à ce nouveau parti des fonctionnaires coloniaux, des planteurs, des journalistes, des employeurs européens ainsi que des Africains Citoyens français. [...]
[...] Le Bureau de Diégou Bailly demande l'aide du Gouverneur pour les planteurs de Daloa dont les plantations de cacaoyers sont détruites. Il demande le soutien des syndicats et le respect de leurs droits. Toutefois précisons que la SFIO a montré ses limites. Les faiblesses de la SFIO. Après 1951, commence le déclin du parti qui a pour conséquence la décroissante rapide des effectifs. Cela s'explique par le fait que des sympathisants étaient plutôt des supporters occasionnels. Et certaines présence massives aux réunions dans l'Ouest étaient plus l'expression de la sympathie pour un fils du pays qu'une véritable adhésion. [...]
[...] En effet, les pôles de forte implantation se situent dans le Centre Ouest en pays Bété. En outre, l'absence de charisme de son leader considéré aussi bien par ses amis que par ses ennemis comme une personnalité de peu d'envergure, le programme insignifiant, la collaboration avec l'administration coloniale sont autant d'éléments qui expliquent l'échec de ce parti socialiste en Côte d'Ivoire. CONCLUSION Au terme de notre analyse retenons que l'implantation de la SFIO dans la colonie de Côte d'Ivoire a permis un temps soit peu l'éveil de consciences des indigènes. [...]
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