Après l'épisode des Cent-Jours qui marque le retour de Napoléon au pouvoir, s'installe en France, de 1815 à 1848, une monarchie constitutionnelle.
Louis XVIII (1815-1824), frère de Louis XVI, restaure la monarchie mais il octroie une charte, qui est un compromis entre les souhaits des ultra-royalistes (dynastie héréditaire, drapeau blanc, chambre des pairs), et les acquis de la Révolution (constitution, libertés individuelles). Le système électoral est censitaire et favorise les notables ruraux et la grande bourgeoisie urbaine.
C'est son frère Charles X qui lui succède de 1824 à 1830. Il est proche des ultra-royalistes et mène une politique réactionnaire qui déçoit l'opposition républicaine. Pensant étouffer le mécontentement en flattant le nationalisme populaire, il lance en 1830 une expédition punitive contre le bey d'Alger, début de la conquête de l'Algérie. Indigné par la promulgation de quatre ordonnances limitant les libertés, le peuple de Paris se soulève en Juillet 1830. Ces "Trois Glorieuses" journées chassent Charles X du trône.
Louis-Philippe d'Orléans, descendant d'Henri IV, devient Roi des Français et installe la Monarchie de juillet de 1830 à 1848. Il maintient le système de la monarchie constitutionnelle avec un cens élargi. Le roi favorise la bourgeoisie d'affaires et les classes moyennes (début de la Révolution industrielle), mais l'immobilisme du régime, caractérisé par la répression des mouvements sociaux (canuts lyonnais), par le refus d'évoluer vers plus de démocratie (maintien du système censitaire), amène la révolution de février 1848 qui instaure la IIe République.
[...] - La compétition qui oppose les impérialismes rivaux de la France, de l'Allemagne et de la Grande-Bretagne exacerbe les nationalismes: 1898, prise du fort de Fachoda au Soudan par les Britanniques = humiliation française; 1905 (crise de Tanger) et 1911 (crise d'Agadir), Français et Allemands se heurtent au Maroc = idée de revanche de plus en plus précise. - Poincaré, considéré comme l'homme de la revanche est élu président de la République en janvier 1913: service militaire allongé de deux à trois ans. La CGT et la SFIO organisent des manifestations pacifistes, mais Jaurès est assassiné par Raoul Villain le 31 juillet 1914. [...]
[...] Plus de ouvriers y sont employés en juin 1848 Mais ces mesures sont décevantes pour les femmes, exclues du pouvoir, et pour les ouvriers parisiens. L'espoir d'une République démocratique et sociale s'évanouit en quelques mois. Lors de l'élection de l'Assemblée constituante, les partisans de la démocratie sociale sont écrasés par les républicains modérés et les ex-royalistes, qui forment le parti de l'Ordre. Le 22 juin 1848, la dissolution des ateliers nationaux, considérés comme des foyers révolutionnaires, entraîne un soulèvement massif des ouvriers parisiens. [...]
[...] D'où toute une série de lois: - 1880: exclusion de l'Église du Conseil supérieur de l'instruction publique et interdiction de l'enseignement à plusieurs congrégations, dont les Jésuites. - Lois Ferry de 1881 et 1882: enseignement primaire laïque et gratuit pour tous les enfants de 6 à 14 ans, couronné par le certificat d'études. Les écoles se multiplient, de même que les Écoles normales, destinées à former les instituteurs laïcs. L'école a deux missions: inculquer aux élèves les règles d'instruction civique, le sens de la patrie et elle doit jouer le rôle d'unificateur linguistique en bannissant les dialectes. [...]
[...] La constitution de 1848 nomme propose et vote élisent Le parti de l'Ordre oriente la République dans un sens réactionnaire et clérical. Après la loi Parieu du 11 janvier 1850, qui permet la révocation de centaines d'instituteurs républicains, la loi Falloux du 15 mars 1850 favorise le clergé en instaurant la liberté de l'enseignement secondaire. Enfin, la loi du 31 mai 1850 supprime le suffrage universel en posant des conditions qui excluent 30% des citoyens du corps électoral ( pour être électeur, il faut être domicilié depuis 3 ans dans le canton et n'avoir subi aucune condamnation, même pour un délit politique Cette loi vise directement les nombreux ouvriers qui vont de ville en ville pour trouver du travail, souvent des sympathisants révolutionnaires ou socialistes. [...]
[...] 1880-1914 : le triomphe définitif de la République Les républicains consolident la République: Les républicains s'emparent de tous les pouvoirs et de l'administration. Maîtres du gouvernement depuis 1877 et majoritaires à la Chambre des députés, ils élisent Jules Grévy à la présidence de la République et renvoient tous les monarchistes installés par l'Ordre moral des administrations et de la magistrature. Ils mènent une politique conforme aux vœux des notables et des entrepreneurs, les réformes sociales ne sont pas une priorité. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture