La victoire au premier tour des élections présidentielles en 2002 a été perçue comme une nouvelle montée du fascisme. De nombreuses manifestations ont rassemblé la population pour dénoncer cette nouvelle vague. Néanmoins, est-il légitime de qualifier ces événements de mouvements antifascistes ? Il est donc important de mieux connaître ce qu'est réellement le fascisme ; et pour cela d'étudier la naissance des idéologies fascistes en Europe dans les années 1920. Cependant, si au sortir de la guerre la population est traumatisée, pourquoi accepte-t-elle de se soumettre à une idéologie prônant l'action et qui n'hésite pas à recourir à la violence pour s'exprimer ? De plus, comment les représentants de cette idéologie vont-ils parvenir à la fanatiser ? Cette idéologie va-t-elle être une solution à la déstabilisation de la société ? Un état des lieux de l'histoire de l'Europe, et de ses problèmes peut permettre à définir le fascisme. Mais il faut considérer le fascisme italien comme foyer de départ de l'épidémie européenne.
[...] Les références au fascisme italien sont donc de pure forme. Primo de la Rivera est attiré par l'efficacité du régime mussolinien, et tente alors en vain de fonder un parti unique l'Union patriotique, qui chutera dans les années 1930. Conclusion Finalement, la naissance de l'idéologie fasciste s'enracine dans un contexte historique beaucoup plus profond que celui des années 20. En effet, le fascisme est la résultante de problèmes politiques, économiques, sociaux qui sont apparus dans les populations européennes dés la fin du XVIIIème siècle. [...]
[...] Mais le nationalisme au départ n'est pas cette conception de race. A ces débuts le sentiment nationaliste est un sentiment revendiqué dans les programmes de la gauche révolutionnaire, tels que le jacobinisme français. C'est seulement à la fin du XIXe siècle que le nationalisme devient une valeur de droite qui défend alors les intérêts nationaux et se tourne vers la tradition, pendant que la gauche se focalise sur la question ouvrière. Le choc de la Première Guerre Mondiale. Les atrocités de la Première Guerre Mondiale vont troubler les populations. [...]
[...] Par exemple de violentes manifestations ont eu lieu contre la loi dite loi des juifs qui règle l'admission des juifs, allemands et russes dans la communauté politique lettone. L'Union des Combattants de la Liberté en Estonie obtient des succès étendus mais se trouve réduite à l'impuissance par un gouvernement autoritaire à la suite d'un coup d'Etat. Comme son nom l'indique, elle est issue d'un rassemblement de volontaire ayant combattu en 1919-1920 non seulement des troupes soviétiques mais également de puissantes forces estoniennes communistes. [...]
[...] D'autres idéologies nationalistes vont apparaître, en instaurant petit à petit le principe darwinien de la race. D'Annunzio, un penseur du nationalisme, voit dans cette aventure, la possibilité de vivre un grand destin, et se tourne alors vers le passé, en rêvant de la Rome éternelle et de l'Italie médiévale. Un autre courant important ajoute une base au futur fascisme, le futurisme. Avec le futurisme, les pensées nationalistes se trouvent conjuguées aux idées anarchisantes, se qui constituera le socle du fascisme. [...]
[...] Il fonde ainsi en mars 1919 à Milan les Fasci italiani di combattimento qui visent des annexions, la république, l ‘expropriation des richesses, la réforme agraire et la gestion des entreprises par les syndicats. Mussolini développe ainsi des thèmes démagogiques pour prendre le pouvoir. Mais jusque l'automne 1920, le fascisme ne rencontre qu'une audience des plus modestes, soit 17000 membres pour 56 faisceaux fin 1919. 1920-1922 : le tournant L'échec d'Annunzio Dés l'automne 1920, l'idéologie fasciste va réellement se manifeste en Italie. En effet, deux évènements vont permettre le décollage du mouvement fasciste. [...]
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