La naissance d’une économie contemporaine (1880-1914)

Thèmes abordés

Mécanisation, mutations économiques, IIIème République, société européenne, innovations

Résumé du document

Entre 1880 et 1914, les innovations se multiplient et diffusent très vite dans l'ensemble de l'économie et de la société.
Des inventions remontant aux années 1850 et 1860 permettent de surmonter les blocages technologiques. Dans la sidérurgie, les procédés Bessemer (1856) et Thomas-Gilchrist (1865), permettent la conversion de la fonte, de même que l'acier électrique Martin (1865), permet de produire en masse des aciers de grande qualité et bon marché.
Bien plus souple et résistant que le fer, l'acier devient le nouveau matériau de base adapté à de multiples usages.

Extraits

[...] Mise en place d'une protection sociale comprise par Clémenceau et Bismarck en 1909. Législation du travail et enseignement obligatoire ont fait disparaître l'exploitation des enfants et des femmes + analphabétisme recule + véritable culture ouvrière ( cf presse. Entre 80 et 1914, monde ouvrier présente des différences considérables en termes de salaires et de qualif. Hiérarchie ouvrière = ouvrier professionnel qualifié (verrier, mineur, métallurgiste, mécanicien ) possède un savoir technique ( liberté mais menacé par l'expansion de la grande industrie, l'ouvrier d'industrie (l'OS est interchangeable), l'ouvrier à domicile (textile, confection). [...]

[...] Louis Renault adopte cette méthode en 1912 (de 1910 à ( exemplaires). Le Français Fayol prolonge et applique les mêmes préoccupations à la gestion des entreprises. Obsession de ce XXème siècle = croissance intensive et productivisme. Une nouvelle organisation économique mondiale se met en place : La hiérarchie des grandes puissances industrielles évolue au détriment de la GB et la Fce. En 1913, dix pays seulement assurent 90% de la production industrielle mondiale. Fce = seulement de la industrielle mondiale aux E-U ou en All.). [...]

[...] Naissance grandes centrales syndicales. Poids suffisant pour négocier ac le pouvoir politique. Arme ppale = grève. En Fce, réformisme fustigé par l'anarcho-syndicalisme = renversement du Kisme, rêve grève générale insurrectionnelle. Mvt syndic et socialistes finissent par se rencontrer entre 1890 et 1910, grâce aux progrès encore une fois de la démocratie et de l'instruction + croissance numérique de la classe ouvrière. Pour les réformistes (Millerand, Jaurès), nécessite d'une législation sociale passe obligatoirement par la participation parlementaire et si possible au gvt. [...]

[...] L'émiettement idéo du socialisme français a des effets analogues : il faut une pression énergique de la 2ème Internatio pour que soit fondée en 1905 la SFIO (Section française de l'internationale ouvrière). Mais dès 1906, lors du congrès d'Amiens, la CGT affirme la séparation absolue entre le syndicalisme et les partis politiques, et se montre favorable à l'action directe et à la grève générale révolutionnaire. Le résultat de cette division est clair : malgré des mouvements revendicatifs puissants et répétés, la Fce n'a qu'une législation sociale embryonnaire sans assurance sociales et sans mécanisme de négociation collective. [...]

[...] L'assoc de deux accélère le drainage des richesses au profit de la Fce et la GB. L'extension du réseau télégraphique transocéanique contribue à la formation d'un espace éco mondial dominé par les milieux d'affaires européens. Europe voit son volume d'X° augmenter : Fce de capitaux investis à l'étranger en 1913 = arme financière. Les mutations éco conduisent à l'éclatement de la société européenne : A partir de 1895, la GD cède la place à une reprise durable. Découverte mines d'or d'Alaska (1896), et d'Af du S (1897), cet afflux de monnaie facilite le crédit, fait baisser les prix, encourageant industriels et agriculteurs à produire. [...]