La France fut longtemps un pays profondément rural comparé aux autres pays européens ; encore en 1945 la majorité de la population vit à la campagne et on compte plus de 10 millions de paysans. Ces derniers pratiquent le travail de la terre à la force des bras et grâce à leur bétail sur des terrains de petites surface de manière autonome et modeste. Le paysan pratique la polyculture, et approvisionne son village, vendant directement les ressources qu'il tire de la nature à la population.
[...] Un monde paysan en crise affaiblissement des paysans lors de la 1ère guerre mondiale : - mobilisation du bétail / mort au combat - zones rouges comme à Verdun ou Béthune incapable de produire crise économique de 1931 les touche de plein fouet : phyloxéra entraîne la mort des pieds de vignes remplacé par des ceps plus productifs entrainant une surproduction, les français ne pouvant absorber toute la production ( baisse des prix ( baisse des revenus Des investissements infructueux, non rentables ruinent les paysans qui font banque route + aggravation par les crises épidémiques vache folle, qui les conduisent à exterminer leurs cheptel en perte. III. Un paysan marginalisé, qui défend ses intérêts et s'adapte. Un paysan marginalisé Le mode de vie paysan apparaît marginalisé : - aujourd'hui terme péjoratif, qualifiant campagnard attardé, refusant de s'inscrire dans un système capitaliste répandu, en marge, ils vivent en autarcie, s'auto suffisent. - Bornés, ils demeurent hostiles au progrès, refusant le tracteur ou les engrais chimique accélérant la productivité ( refus de s'adapter, de s'intégrer. [...]
[...] La France fut longtemps un pays profondément rural comparé aux autres pays européens ; encore en 1945 la majorité de la population vie à la campagne et on compte plus de 10 millions de paysans. Ces derniers pratiquent le travail de la terre à la force des bras et grâce à leur bétail sur des terrains de petites surface de manière autonome et modeste. Le paysan pratique la polyculture, et approvisionne son village, vendant directement les ressources qu'il tire de la nature à la population. [...]
[...] Les progrès techniques La fin de la seconde guerre mondiale, le pays se reconstruit, réorganise et modernise son agriculture / progrès de la science à partir des années 50 + développement industries chimiques et mécanique favorisent la production intensive (avec aide plan Marshal en 1948) Mécanisation et motorisation du travail, avec l'importation massive de tracteurs, remplace le travail physique, manuel et l'utilisation du bétail. Utilisations de produits de l'industrie chimique pour augmenter rendement de la terre : - produits phytosanitaires produit chimique utilisé pour prévenir ou soigner les maladies des organismes végétaux. (bactéricides, herbicides (destruction des plantes indésirables = mauvaises herbes), répulsifs, insecticides ) - engrais, produit fertilisant plus efficace que le fumier des animaux, qui favorise une croissance accélérée et immédiate des produits de la terre. [...]
[...] - Ils vivent dans la critique systématique du mode de production productiviste répandu, de la mondialisation . Aujourd'hui, être paysan n'est pas considéré comme un métier (absent dans PCS) ( transmission vocation de père en fils par la chaîne du savoir / ils ne sont pas reconnu, seul le métier d'agriculteur professionnel est reconnu Un paysan qui s'adapte Pour rester concurrentiel, les nouveaux agriculteurs sont contraints : - d'investir pour se moderniser - de s'insérer dans les circuits capitalistes (collaboration avec chaîne de supermarchés/ agroalimentaire) ( l'agriculteur devient un gestionnaire il perd son autonomie, contraint de se plier à des règles sanitaires et de production communautaires : - formation agricole nécessaire pour devenir agricole / on ne peut pas improviser comme avant / plus de chaîne du savoir enseignement spécifique et - contraintes sanitaires de l'Etat, contrôle sanitaires vétérinaires + traçabilité du cheptel assurée) - instauration de quotas avec la PAC. [...]
[...] D'une part par le biais du Concours général agricole devenu Salon de l'agriculture en 1964 + valorisation des produits de terroirs Des syndicats agricoles voient le jour : La confédération paysanne milite pour une agriculture paysanne respectueuse de l'environnement (refus des OGM + action militante de José Bové) et, solidaire des paysans face aux multinationales de l'agroalimentaires et meilleures répartition des subventions agricoles + droits de paysans à un revenu décent. CCL : C'est la profonde mutation du système de production agricole d'après guerre qui donne le coup de grâce du mode de vie paysan et entraîne la fin des paysan fragilisés par les nombreuses crises jalonnant le Xxème siècle, forcé, face à la concurrence de se convertir en agriculteur ou, généralement, de migrer vers les villes pour travailler à l'usine. [...]
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