Nahda égyptienne, Méhémet Ali, Saïd Pacha, Selim III, Empire ottoman, modernisation de l'Egypte, agriculture, féodalisme, autosuffisance alimentaire, Rifa'a Al-Tahtawi, ouverture internationale, culture égyptienne, modèle occidental
"Méhémet Ali est le Tocqueville égyptien", Guy Sorman. De par cette citation, l'auteur français Guy Sorman nous fait part de l'importance qu'a eue Méhémet Ali sur l'Égypte en le comparant au célèbre politiste français Alexis de Tocqueville, auteur de "La Démocratie en Amérique". En effet, Méhémet Ali arrive au pouvoir en Égypte le 18 juin 1805, date à laquelle Selim III, le sultan ottoman, lui accorde la fonction de wali et le titre de pacha (monseigneur en turc). Ce dernier, qui est un admirateur des idées de la Révolution française et des apports positifs à l'expédition de Bonaparte en Égypte (1798-1801), va adhérer à une doctrine, la Nahda. La Nahda ou la Renaissance en arabe est une doctrine qui vise à la modernisation du pays de par l'importation des techniques politiques, administratives, économiques, éducatives et militaires occidentales qui sont des éléments neutres de progrès.
[...] La Nahda n'est pas efficace dans tous les domaines, mais l'Égypte est de plus en plus ouverte sur le monde Nous l'avons vu, la Nahda a eu pour effets de moderniser l'Égypte grâce notamment aux efforts de français qui ont aidés à la modernisation des secteurs clés que sont l'agriculture et l'armée, bien que sur le domaine administratif, Méhémet Ali a posé des limites. Mais nous allons voir que la Nahda n'a pas eu les effets escomptés sur le domaine militaire, mais qu'elle développe en parallèle le domaine de la culture. [...]
[...] La défaite causée en partie par la France est ressentie comme une trahison pour le Pacha qui avait tissé des liens amicaux avec le pays. Face aux armées européennes et ce malgré la modernisation faite par des Européens, rappelons-le, des écoles militaires ont été fondées par des Français, l'Égypte n'a pas su s'imposer face aux puissances européennes. La Nahda a permis l'ouverture sur le monde du pays, mais elle permet également de découvrir en lui-même l'Égypte, mais d'un point de vue culturel et pour les étrangers. [...]
[...] Les successeurs de Méhémet Ali seront donc de son sang. Et il y a un de ses successeurs, son fils, Saïd Pacha, qui aura la même volonté de poursuivre la modernisation du pays avec la Nahda, mais l'avancée du progrès en Égypte sera comme nous allons le voir, une fois de plus mis à mal par les intérêts des Européens dans la région. Saïd Pacha succède à Abbas 1er Hilmi, qui a stoppé et fait régresser la Nahda mise en place par Méhémet Ali, durant son règne. [...]
[...] La Nahda égyptienne sous Méhémet Ali et Saïd Pacha « Méhémet Ali est le Tocqueville égyptien » Guy Sorman. De par cette citation, l'auteur français Guy Sorman nous fait part de l'importance qu'a eue Méhémet Ali sur l'Égypte en le comparant au célèbre politiste français Alexis de Tocqueville, auteur de La Démocratie en Amérique. En effet, Méhémet Ali, arrive au pouvoir en Égypte le 18 juin 1805, date à laquelle Selim III, le sultan ottoman, lui accorde la fonction de wali et le titre de Pacha (monseigneur en turc). [...]
[...] Il va ainsi découvrir la vallée des rois, les temples de Karnak et d'Abou-Simbel. Ce dernier, devant l'œuvre archéologique colossale laissée par l'époque des pharaons, va suggérer au Pacha de créer un organisme de conservation de ces reliques archéologique. C'est ainsi que la Nahda a permis de se faire développer la découverte et la compréhension de la culture égyptienne, grâce encore à l'aide d'un Européen. III. Les apports du règne de Saïd Pacha, ou la continuité de la politique de Méhémet Ali Nous avons donc vu que Méhémet Ali a profondément modernisé le pays. [...]
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