Pourquoi le « mystère » ? Tout simplement parce que l'Albanie et les Albanais cumulent les mystères. A commencer par l'existence même aujourd'hui d'un état et d'une nation d'Albanie. Les Albanais sont les descendants quasiment directs d'une des plus anciennes civilisation que l'on connaisse aujourd'hui, la civilisation pélasgique, qui regroupe un ensemble de peuples occupant toutes les terres de la région balkano-danubienne jusqu'au premier millénaire avant Jésus-Christ, y compris la Grèce des Hellènes. L'Albanie a été occupée pendant les deux premiers millénaires de notre ère ; les Albanais sont les derniers restes de peuples assimilés au cours des siècles par les différents envahisseurs. Et pourtant, malgré l'absence pratiquement totale d'un état, d'un royaume et même d'un peuple albanais se déclarant comme tel, nous trouvons les Albanais dans le personnel dirigeant des grands empires européens et proche-orientaux, jusqu'au plus hautes positions du pouvoir et pratiquement partout dans le monde. A partir du 19ème siècle, avec l'euphorie des nationalismes qui s'empare de l'Europe, les Albanais suivent ce mouvement. Une Nation albanaise se dégage petit à petit avec une extrême difficulté et parvient finalement au début du 20ème à une Albanie indépendante.
[...] Bibliographie -Mathieu Aref, Albanie (Histoire et langue) ou l'incroyable odyssée d'un peuple préhellénique, Collection Mnémosyne ; -Georges Castellan, Histoire de l'Albanie et des Albanais, éditions Armeline ; -Georges Castellan, Histoire des Balkans XIVe-XXe siècle, éditions Fayard ; -Jean-Claude Faveyrial, Histoire de l'Albanie, 1889. [...]
[...] Le mystère de la construction albanaise à travers les âges Pourquoi le mystère ? Tout simplement parce que l'Albanie et les Albanais cumulent les mystères. A commencer par l'existence même aujourd'hui d'un état et d'une nation d'Albanie. Les Albanais sont les descendants quasiment directs d'une des plus anciennes civilisation que l'on connaisse aujourd'hui, la civilisation pélasgique, qui regroupe un ensemble de peuples occupant toutes les terres de la région balkano-danubienne jusqu'au premier millénaire avant Jésus- Christ, y compris la Grèce des Hellènes. [...]
[...] Le PCA est très orienté vers la guérilla tandis que la BK, formé de beys et de bourgeois, est moins violent. En mai 1943, la PCA crée une Armée de libération nationale (ALN). A la chute de Mussolini le 25 juillet 1943, les deux mouvements tentent de se rapprocher. Sans succès. Les armées italiennes capitulent en Albanie à ce moment là. Les Allemands réagissent en tentant de faire revenir les zoguistes au pouvoir d'une Albanie indépendante. C'est un échec. En 1944, l'ALN du PCA s'empare de Vlorë, Fier, Lushnjë, Korçë et s'approche de Tirana. [...]
[...] A partir de 1820, les guerriers albanais déferlent sur le Soudan, dont ils construiront la capitale Khartoum. Toujours sous la domination du sultan, ils l'accompagnent lors de la campagne de Grèce entre 1823 et 1827. Toute la flotte de Méhémet-Ali y est coulée par la coalition franco-anglo-russe. Le pacha demande au sultan la Syrie en compensation. Celui-ci refuse, mais Méhémet y va quand même et au terme d'exploits militaires occupe toute la Syrie, la Palestine et une région du sud de l'actuelle Turquie. [...]
[...] La persistance dans les montagnes des fis et leur propension à la guerre ont permit la conservation de la langue albanaise et de certaines coutumes. Ces montagnes elle-même peuvent être considérés comme un élément déterminant de l'existence actuelle de peuples qui ont été attaqué de toutes parts. Les peuples supposés pélasgiques d'autres régions se sont éteint, absorbés par d'autres civilisations. Leur immense essaimage au premier millénaire avant J.C. peut être considéré comme le fondement de la diaspora mondial albanaise. Et les clivages religieux ont peut-être, tout en déchirant les Albanais, également été une barrière à l'assimilation totale par une des multiples envahisseurs. [...]
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