xixe siècle, histoire contemporaine, protestantisme, souveraineté populaire, Karl Marx, opposition des pouvoirs, instabilité politique, La Commune de Paris, société française, politiques, classe ouvrière, soulèvement populaire, monarchie, La République
Le peuple français du XIXe siècle est l'exemple de Karl Marx dans son ouvrage Le Manifeste du Parti Communiste dans lequel il définit la lutte des classes. Ce siècle est alors une forte période d'instabilité politique due à des manifestations publiques de l'opposition politique du peuple face aux différents régimes en place. Ces mouvements protestataires qui prennent ainsi diverses formes mettent en avant un désir de souveraineté populaire.
De ce fait, la population française souhaite en partie être impliquée dans une souveraineté populaire, mais 1831 marque également le début des insurrections ouvrières avec la révolte des canuts lyonnais et 1871 la fin de la Commune de Paris. Cela confère donc un double sens à la souveraineté populaire dans la mesure où la population française, soit hommes et femmes, puissent s'impliquer dans le pouvoir politique directement ou non, ou comme une intégration de la classe populaire, soit ouvrière, dans la politique.
[...] Les manifestations de la population française ont pour première fin d'instaurer une souveraineté du peuple au détriment de la monarchie. La IInde République va marquer la scission entre le désir de pouvoir du peuple et désir de pouvoir des classes ouvrières, les protestations vont alors se tourner contre ce premier. Le IInd Empire met momentanément un terme au conflit entre ces deux revendications avant d'être remplacé par l'apogée de la fortement contestée souveraineté populaire en tant qu'ouvrière. Les mouvements protestataires ayant pour fin une souveraineté populaire en tant qu'implication de la population dans le pouvoir sont limités par le pouvoir monarchique en place. [...]
[...] Cette manifestation est cependant contredite par d'autres qui considèrent, cela comme illégitime car les décisions sont prises par des représentants élus du peuple, élections auxquelles les ouvriers ont pu eux-mêmes participer et présenter des candidats. La IInde République qui se voulait être symbole d'une souveraineté populaire en tant que souveraineté de la population et des classes populaires est considérée comme discriminante et pas assez sociale, les projections et attentes sont déçues. La IInde République prometteuse pour la population est en réalité décevante pour une partie des classes sociales et des groupes sociaux et voit les manifestations protestataires se retourner contre elle, d'autant plus qu'elle aboutit sur le IInd Empire de Louis Napoléon Bonaparte. [...]
[...] La France entre en guerre contre la Prusse, or, toute l'attention du pouvoir étant tournée vers la guerre, la population en profite pour elle aussi protester contre le système politique en place dès mai 1870. Louis Napoléon Bonaparte ne parvient pas à riposter contre les deux ennemis. Il est constitué prisonnier par les Prussiens en septembre 1870, les Républicains reprennent le pouvoir et la direction du gouvernement. La population est appelée à prendre les armes pour ne pas se laisser défaire par les Prussiens. Le 19 septembre 1870, les Français battent la Prusse à Valmy, c'est une grande victoire pour le peuple, le 20 septembre 1870, la Troisième République est proclamée. [...]
[...] C'est en 1847 que la réclamation de souveraineté populaire revient à l'occasion de banquets. En effet, ces repas sont détournés, lors du début du banquet, tout le monde peut venir débattre sur certains sujets et éventuellement écouter des discours, puis, lors du repas, les gens qui n'ont pas payés pour manger se retirent. Les convives eux ont l'occasion d'écouter des discours tout au long de la soirée. Le sujet principal était généralement le désir d'un suffrage universel masculin soit l'annulation d'un cens minimum requis pour voter. [...]
[...] Ces manifestations ne se limitent pas à Paris, elle s'étend également dans la Province. Dans plusieurs grandes villes telle que Lyon, les politiques monarchistes quittent ou sont démis de leurs fonctions et sont remplacés par des Républicains. Dans les villes où les royalistes refusent de partir comme Rouen, des insurrections plus ou moins violentes se font. La Révolution de février 1848 permet l'instauration d'une souveraineté populaire sous plusieurs dimensions. Ainsi, elle est populaire puisque les représentants politiques définitifs sont désignés suite aux élections du 23 avril 1848. [...]
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