Mouvements ouvriers, questions ouvrières, 1870-1914, idées socialistes, Karl Marx, révolution industrielle, Europe, loi du 9 mai 1974, précarité, classe ouvrière, syndicalisme
Les premières revendications ouvrières en Angleterre se produisent déjà à la fin du XVIIIe siècle, prônant la remise en vigueur du statut des artificiers des XVIe et XVIIe siècles. En France, la classe ouvrière critique l'individualisme libéral porté aux nues par la Révolution. En effet, René Rémond caractérise d'"âge libéral" la première moitié du XIXe siècle. Mais à partir de la seconde moitié du XIXe siècle se manifeste une véritable poussée des idées socialistes ainsi qu'un accroissement spectaculaire du nombre d'ouvriers entre 1870 et 1914 dans les pays européens ayant opéré leur révolution industrielle, notamment la France, l'Angleterre, l'Espagne, l'Allemagne et l'Italie que nous allons étudier.
Cela est dû notamment au nombre important d'ouvriers dans la population totale : on estime en 1866 en France à 3 millions le nombre d'ouvriers salariés sur environ 38 millions d'habitants, soit environ 8% de la population. 1870, qui sera notre terminus, marque l'année de la proclamation de la IIIe République en France (4 septembre), mais aussi celle de la vive opposition entre une minorité bourgeoise au pouvoir et une majorité souhaitant une "République sociale" capable de repousser la Prusse.
[...] En France, la classe ouvrière critique l'individualisme libéral porté aux nues par la Révolution. En effet, René Rémond caractérise d'« âge libéral » la première moitié du XIXe siècle. Mais à partir de la seconde moitié du XIXe siècle se manifeste une véritable poussée des idées socialistes ainsi qu'un accroissement spectaculaire du nombre d'ouvriers entre 1870 et 1914 dans les pays européens ayant opéré leur révolution industrielle[1], notamment la France, l'Angleterre, l'Espagne, l'Allemagne et l'Italie que nous allons étudier Cela est dû notamment au nombre important d'ouvriers dans la population totale : on estime en 1866 en France à 3 millions le nombre d'ouvriers salariés sur environ 38 millions d'habitants, soit environ de la population qui sera notre terminus à quoi, marque l'année de la proclamation de la IIIe République en France septembre), mais aussi celle de la vive opposition entre une minorité bourgeoise au pouvoir et une majorité souhaitant une « République sociale » capable de repousser la Prusse. [...]
[...] Ce phénomène est la résultante d'une montée en puissance des partis socialistes et ouvriers depuis les années 1880. En effet, prolétariat était appelé à constituer l'immense majorité du peuple, comme l'attestaient les divers recensements effectués dans la Grande-Bretagne industrielle. Il rejoignait en masse son nous explique Hobsbawm dans L'ère des empires 1975-1914. Ces succès s'expliquent par la croyance exacerbée des ouvriers en la mouvance socialiste, en son programme, qui pour la première fois, défendait entièrement ses intérêts. De ce fait aux élections législatives allemandes de 1912, le SPD enregistre un score historique en remportant des voix. [...]
[...] Ces usines sont bagne ». Elles sont dans un premier temps insalubres, mais plus que ça, elles sont soumises à une discipline de fer. Le contremaître exerce un contrôle constant. Les amendes et les renvois sont réguliers, la sécurité de l'emploi est inexistante. B. Un salaire faible - En France, vers 1880, le salaire moyen masculin est de 5 francs par jour à Paris, et 3 francs en province, alors, que pour les femmes il est de 2,80 francs et francs. [...]
[...] En 1910, le gouvernement français décida de briser une grève générale des chemins de fer en réquisitionnant 150 000 cheminots. Transition : Si la première tendance pour l'avènement d'une nouvelle société est dans un premier temps le syndicat, permettant au mouvement ouvrier de se créer réellement une conscience de classe, ce qui fait sa réussite est son entrée dans le champ politique par l'intermédiaire des partis. III) L'action politique afin de conquérir la société politique A. L'influence du socialisme sur le mouvement ouvrier Les socialistes et les anarchistes « répandaient le nouvel évangile parmi les hommes et les femmes oubliés de toutes les institutions » [Eric J. [...]
[...] Ils mettaient en exergue l'idée d'une unité de tous les travailleurs et tous les pauvres. Le marxisme était alors l'idéologie dominante de la plupart de ces partis, idéologie basée sur l'émancipation de la classe ouvrière. - Cette implantation du socialisme se fait rapidement, notamment dans les villes industrielles, à l'instar de Bochum en Allemagne : 120 000 en 1907, dont d'ouvriers et de capitalistes. Ou encore Middlesbrough en Angleterre. - Les mineurs britanniques du sud du pays de Galles, afin de faire entendre leurs revendications à une échelle supérieure, ont été obligés entre 1888 et 1908 de se regrouper à l'intérieur d'une seule organisation nationale. [...]
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